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Bonjour!
Je me pose des questions par rapport à des choix de carrière, et donc des choix de vie.
D'un côté, j'adorerai travailler à l'étranger en tant qu'ingénieure, je pense que c'est extrêmement enrichissant d'un point de vue humain, on découvre une nouvelle culture, une nouvelle vision des choses. De l'autre, je suis attachée à ma famille, j'ai des neveux et vais avoir une nièce et c'est vrai que j'aimerai pouvoir en profiter. Du coup, j'aimerai aussi travailler en France. Après bien sûr, je ferais ma propre vie de mon côté (quand j'aurai rencontré quelqu'un ). Cependant, j'ai peur que de rester cantonner à un endroit ne me lasse à la fin. Que ce soit une routine, certes pépère, mais ennuyante sur la longue.
Que pensez-vous des pour et des contre du fait de travailler à l'étranger, notamment du point de vue professionnel, mais aussi de la vie à côté : famille, loisirs,...? N'a t'on pas le mal du pays à force? Et réciproquement, des pour et des contre pour travailler en France?

Je suis preneuse de toute réflexion et de témoignages ( si certains ont bossé à l'étranger et en France, ce serait hyper intéressant) !

Je n'ai pas bossé à l'étranger, mais bon nombre de collègues l'ont fait. Et il y a de tout, ça dépend de tes attaches, de ta faculté à t'intégrer à la population du pays. Il y a aussi le boulot en lui même qui peut être plus ou moins agréable, ce sera plus simple de gérer une équipe en France qu'au Vietnam ou qu'en Russie par exemple.
Ca dépend de la ville (ou le trou) dans laquelle tu tombes.

Mais globalement, tous sont heureux d'avoir voyagé et découvert autre chose. Et presque tous sont heureux d'être revenus (tous sauf celui qui était en Suisse en fait )

marydkr a écrit :D'un côté, j'adorerai travailler à l'étranger en tant qu'ingénieure, je pense que c'est extrêmement enrichissant d'un point de vue humain, on découvre une nouvelle culture, une nouvelle vision des choses. De l'autre, je suis attachée à ma famille, j'ai des neveux et vais avoir une nièce et c'est vrai que j'aimerai pouvoir en profiter. Du coup, j'aimerai aussi travailler en France. Après bien sûr, je ferais ma propre vie de mon côté (quand j'aurai rencontré quelqu'un ). Cependant, j'ai peur que de rester cantonner à un endroit ne me lasse à la fin. Que ce soit une routine, certes pépère, mais ennuyante sur la longue.
Que pensez-vous des pour et des contre du fait de travailler à l'étranger, notamment du point de vue professionnel, mais aussi de la vie à côté : famille, loisirs,...? N'a t'on pas le mal du pays à force? Et réciproquement, des pour et des contre pour travailler en France?

concernant, l'attachement a ta famille, tu peux bosser a l'etranger et continuer a en profiter. il y a aujourd'hui des outils qui permettent de garder facilement le contact (Skype, Viber, facebook, etc). en plus, suivant ou tu es a l'etranger et ou habites ta famille, il est des fois plus simple de les voir que si tu habites en France (Londres-Paris est plus facile a faire que Foix-Paris)
pour la routine, pas de raison que ce soit different a l'etranger
au niveau professionnel, les avantages de l'etranger est que souvent, tu pourras avoir plus de responsabilite qu'en France. le rythme de travail est different (en France, on aime faire du presenteisme). les inconvenients sont qu'il faut s'adapter a une nouvelle culture, et en terme de progression de carriere, cela peut etre plus difficile. de plus, le retour en france peut etre complique après les annees passes a l'etranger
pour la vie a cote, cela depend fortement du pays ou tu es, mais le truc le plus complique est souvent le travail (ou activite) du conjoint suivi par les demarches administratives (mais l'administration francaise est pour l'instant la pire que j'ai frequentee)
Perso, meme si ce n'est pas facile tous les jours, je prefere vivre et bosser a l'etranger (j'ai pur l'instant passe a peu pres la moitie de ma carriere en dehors de France, en Europe)

Je te conseille de lire les z'habituels magazines étudiants, il doit y en avoir de distribués dans ton lycée, à mon avis.

Regarde aussi les échanges internationaux des écoles que tu vises par tes concours 2016.

Cependant, j'ai peur que de rester cantonner à un endroit ne me lasse à la fin. Que ce soit une routine, certes pépère, mais ennuyante sur la longue.

Pour moi ceci est indépendant du fait de travailler en France ou à l'étranger. Travailler à l'étranger sera probablement plus dépaysant au début mais ça ne t'empêchera pas d'établir une routine de la même manière que tu le ferais en France.
On pourrait même craindre que la difficulté potentiellement plus importante à s'intégrer avec les locaux à l'étranger ne mène à une routine plus simple : moins facile de s'intégrer, donc moins d'amis, donc moins de diversité dans les sorties...Voire même uniquement des amis francophones...(c'est assez fréquent chez les expat' de passer en fait la totalité de son temps avec des bons français, à aller dîner dans des restos français et faire ses courses dans des magasin français qui- dieu soit loué - vendent du bon camembert français.
Bien évidemment tout ça ne dépend que de toi, et à l'inverse, d'autres coupent totalement les liens avec la francophonie en s'expatriant.

En gros, je pense que si tu travailles en France dans une ville que tu connais déjà tu auras probablement ta routine installée dès le début (puisque tu l'avais déjà avant), et si tu vas à l'étranger, il est tout à fait possible que tu adoptes la même routine au bout de quelques mois seulement (après avoir découvert un peu les incontournables du lonely planet, 3-4 curiosités locales et quelques personnes avec qui tu t'entends...)

N'a t'on pas le mal du pays à force?

En gros, ce qui est souvent dit aux expat quand ils sont préparés en amont du départ, c'est que pour beaucoup de gens, l'expatriation a plusieurs phases : une phase très positive et très excitante au début, où l'on découvre le nouveau pays, la culture, les gens. Puis une phase moins joyeuse où par contraste on regrette un peu le pays d'origine, la famille, et où les difficultés de l'expatriation (culture, langue, intégration...) se font ressentir de manière plus importante. Et puis finalement on prend ses repères dans le pays d'accueil.
Bien évidemment tout ça est à prendre avec des pincettes, tant ça dépend du caractère, de la situation de chacun, du pays d'accueil...La situation ne sera pas la même selon qu'on a des attaches fortes qui restent en France, que l'on maitrise ou non une langue commune dans le pays (par exemple, parler anglais est une plus grande aide aux pays bas qu'en chine...), que l'on soit de nature à aimer le renouvellement ou à être attaché à notre routine...
en résumé : pas mal de gens ont à un moment donné une sorte de mal du pays, mais ce n'est pas une règle générale.