Doutes entre magistère, ENS, écoles d’ingénieurs et 5/2
Publié : 27 mai 2025 22:45
Bonsoir,
Je suis actuellement en 3/2 en CPGE MP au lycée Kléber à Strasbourg. Je suis classé 8ᵉ sur 39 en mathématiques et 21ᵉ sur 39 en physique-chimie cette année.
Je me permets de poster ici car je suis un peu perdu dans mes priorités d'intégration et mes objectifs à moyen terme. J’aurais besoin de conseils ou de témoignages pour mieux y voir clair.
Depuis longtemps, j’aime comprendre en profondeur les mathématiques, en cours puis en les retravaillant ensuite par moi-même. C’est ce goût pour la rigueur qui m’a naturellement poussé à m’intéresser aux magistères de mathématiques (de Strasbourg, Paris-Saclay, et de Nancy), qui offrent une formation soutenue dans ce domaine. Ce choix s’inscrivait dans un projet qui me tenait à cœur : devenir professeur de mathématiques, une sorte de "vocation" que j’avais il y a quelques années.
C’est aussi dans cette optique que j’ai candidaté aux concours des ENS, qui permettent également de faire des maths à haut niveau dans un cadre stimulant.
Mais aujourd’hui, je doute. Je ne suis plus sûr de vouloir enseigner. J’ai aussi appris que les métiers d’enseignant-chercheur et de professeur de mathématiques sont très différents, et que pour bien vivre l’un comme l’autre, il faut être vraiment passionné par l’enseignement ou la recherche. Et je doute justement de cette passion : je ne passe pas mes soirées à résoudre des problèmes de maths "pour le plaisir", par exemple…
En parallèle, je m’interroge sur les écoles d’ingénieurs. On me dit que cela offre plus de débouchés, un meilleur salaire, plus de flexibilité, etc. Mais ce n’est pas instinctivement la voie qui m’attire. Et pourtant… je n’ai jamais rencontré d’ingénieur, donc je ne sais pas vraiment ce que recouvre ce métier ni si cela pourrait me convenir.
J’envisage bien sûr la possibilité de faire une 5/2, mais je ne sais pas dans quel but :
• Si c’est pour viser les ENS, est-ce cohérent sans réelle passion extrascolaire pour les maths ?
• Est-ce utile si je n’ai plus l’objectif d’enseigner ou de faire de la recherche ?
Je me pose aussi la question des admissions en second concours à l’ENS Rennes ou Paris-Saclay : est-ce une voie réaliste (où j'ai mes chances) si je ne suis pas admis en 3/2 cette année ?
Je suis un peu perdu, et j’aimerais avoir vos retours si vous êtes :
• passés par un magistère ou une ENS, avec ou sans vocation d’enseigner,
• devenus ingénieurs après une hésitation similaire,
• ou simplement passés par ce type de réflexion pendant votre prépa ou après.
Merci d’avance pour vos réponses et le temps que vous prendrez à me lire.
Bonne soirée à tous.
PS : J’ai retravaillé un peu le message pour qu’il soit plus clair, mais tout ce qui est dit reflète mes propres réflexions,. Je voulais être sûr de m'exprimer clairement.
Je suis actuellement en 3/2 en CPGE MP au lycée Kléber à Strasbourg. Je suis classé 8ᵉ sur 39 en mathématiques et 21ᵉ sur 39 en physique-chimie cette année.
Je me permets de poster ici car je suis un peu perdu dans mes priorités d'intégration et mes objectifs à moyen terme. J’aurais besoin de conseils ou de témoignages pour mieux y voir clair.
Depuis longtemps, j’aime comprendre en profondeur les mathématiques, en cours puis en les retravaillant ensuite par moi-même. C’est ce goût pour la rigueur qui m’a naturellement poussé à m’intéresser aux magistères de mathématiques (de Strasbourg, Paris-Saclay, et de Nancy), qui offrent une formation soutenue dans ce domaine. Ce choix s’inscrivait dans un projet qui me tenait à cœur : devenir professeur de mathématiques, une sorte de "vocation" que j’avais il y a quelques années.
C’est aussi dans cette optique que j’ai candidaté aux concours des ENS, qui permettent également de faire des maths à haut niveau dans un cadre stimulant.
Mais aujourd’hui, je doute. Je ne suis plus sûr de vouloir enseigner. J’ai aussi appris que les métiers d’enseignant-chercheur et de professeur de mathématiques sont très différents, et que pour bien vivre l’un comme l’autre, il faut être vraiment passionné par l’enseignement ou la recherche. Et je doute justement de cette passion : je ne passe pas mes soirées à résoudre des problèmes de maths "pour le plaisir", par exemple…
En parallèle, je m’interroge sur les écoles d’ingénieurs. On me dit que cela offre plus de débouchés, un meilleur salaire, plus de flexibilité, etc. Mais ce n’est pas instinctivement la voie qui m’attire. Et pourtant… je n’ai jamais rencontré d’ingénieur, donc je ne sais pas vraiment ce que recouvre ce métier ni si cela pourrait me convenir.
J’envisage bien sûr la possibilité de faire une 5/2, mais je ne sais pas dans quel but :
• Si c’est pour viser les ENS, est-ce cohérent sans réelle passion extrascolaire pour les maths ?
• Est-ce utile si je n’ai plus l’objectif d’enseigner ou de faire de la recherche ?
Je me pose aussi la question des admissions en second concours à l’ENS Rennes ou Paris-Saclay : est-ce une voie réaliste (où j'ai mes chances) si je ne suis pas admis en 3/2 cette année ?
Je suis un peu perdu, et j’aimerais avoir vos retours si vous êtes :
• passés par un magistère ou une ENS, avec ou sans vocation d’enseigner,
• devenus ingénieurs après une hésitation similaire,
• ou simplement passés par ce type de réflexion pendant votre prépa ou après.
Merci d’avance pour vos réponses et le temps que vous prendrez à me lire.
Bonne soirée à tous.
PS : J’ai retravaillé un peu le message pour qu’il soit plus clair, mais tout ce qui est dit reflète mes propres réflexions,. Je voulais être sûr de m'exprimer clairement.