Années d'avance : un handicap
Re: Années d'avance : un handicap
@Sinisan, la description que vous faites de la situation de votre fille ressemble beaucoup à ce que semble vivre la mienne cette année. Sauf qu'elle n'a pas deux ans d'avance, elle n'a pas sauté de classe.
Après une bonne scolarité sans efforts apparents, elle était admise dans les meilleures MPSI. Et elle est aujourd'hui est en difficulté depuis la rentrée.
Il me semble qu'elle n'a pas vu venir la hausse de niveau en sup, elle n'a pas réagi au fait que ses nouveaux camarades de classes sont très bons et elle a probablement été au début un peu passive devant les difficultés. Ses classements ne sont pas bons, en queue de classe. Elle est par exemple maintenant en maths loin derrière des camarades qu'elle avait devancé aux Olympiades de première dans la même académie.
Comme votre fille, la mienne ne se dit pas perdue, elle dit n'avoir pas de difficultés de compréhension, mais elle ne va pas assez vite dans le travail. Elle n'a pas trouvé comment être plus productive et elle se laisse déborder.
Il me semble qu'elle s'est mise à travailler plus intensément après le Toussaint et je veux croire qu'elle va trouver ses marques, ajuster sa méthode, remporter quelques succès qui vont lui donner à nouveau confiance.
Un point positif est qu'elle est très heureuse de sa vie en sup, aime sa classe et retourne avec impatience au lycée après les vacances.
Nous les parents ne pouvons plus faire grand chose à ce stade, à part les encourager à persévérer et leur dire de rester ambitieux.
Après une bonne scolarité sans efforts apparents, elle était admise dans les meilleures MPSI. Et elle est aujourd'hui est en difficulté depuis la rentrée.
Il me semble qu'elle n'a pas vu venir la hausse de niveau en sup, elle n'a pas réagi au fait que ses nouveaux camarades de classes sont très bons et elle a probablement été au début un peu passive devant les difficultés. Ses classements ne sont pas bons, en queue de classe. Elle est par exemple maintenant en maths loin derrière des camarades qu'elle avait devancé aux Olympiades de première dans la même académie.
Comme votre fille, la mienne ne se dit pas perdue, elle dit n'avoir pas de difficultés de compréhension, mais elle ne va pas assez vite dans le travail. Elle n'a pas trouvé comment être plus productive et elle se laisse déborder.
Il me semble qu'elle s'est mise à travailler plus intensément après le Toussaint et je veux croire qu'elle va trouver ses marques, ajuster sa méthode, remporter quelques succès qui vont lui donner à nouveau confiance.
Un point positif est qu'elle est très heureuse de sa vie en sup, aime sa classe et retourne avec impatience au lycée après les vacances.
Nous les parents ne pouvons plus faire grand chose à ce stade, à part les encourager à persévérer et leur dire de rester ambitieux.
Dernière modification par qntoi le 07 janv. 2021 23:06, modifié 2 fois.
Papa d'une ex-MP
Re: Années d'avance : un handicap
merci pour votre contribution et vos encouragements. Je prends plusieurs points dans vos propos, cela m'aidera sans doute à me déculpabiliser (car, vous l'avez compris, manifestement : elle ne se plaint pas, c'est moi qui ai un problème et des "regrets").
...et bien entendu, comme vous l'indiquiez, elle a sauté des classes uniquement parce que nous avons fait pression et menacé l'éducation nationale, pris en otage des profs et soudoyé des médecins et spécialistes. C'était pour frimer en société, uniquement, quoi d'autres ?



Re: Années d'avance : un handicap
Cher @qntoi, merci infiniment pour votre message bienveillant. J'y ai trouvé de quoi me rassurer, effectivement m'indiquer que je ne dois probablement pas davantage me questionner quant à l'âge (et donc ne pas m'agacer quant à l'impossibilité de redoubler sa première année de prépa, point de départ de mon message ici : impossibilité pour laquelle personne ne m'a encore donné de réponse sérieuse et argumentée) et continuer à faire confiance à ma minette.qntoi a écrit : ↑06 janv. 2021 23:12@Sinisan, la description que vous faites de la situation de votre fille ressemble beaucoup à ce que semble vivre la mienne cette année. Sauf qu'elle n'a pas deux ans d'avance, elle n'a pas sauté de classe.
Après une bonne scolarité sans efforts apparents, elle était admise dans toutes les meilleures MPSI. Et elle est aujourd'hui est en difficulté depuis la rentrée.
Il me semble qu'elle n'a pas vu venir la hausse de niveau en sup, elle n'a pas réagi au fait que ses nouveaux camarades de classes sont très bons et elle a probablement été au début un peu passive devant les difficultés. Ses classements ne sont pas bons, en queue de classe. Elle est par exemple maintenant en maths loin derrière des camarades qu'elle avait devancé aux Olympiades de première dans la même académie.
Comme votre fille, la mienne ne se dit pas perdue, elle dit n'avoir pas de difficultés de compréhension, mais elle ne va pas assez vite dans le travail. Elle n'a pas trouvé comme être plus productive et elle se laisse déborder.
Il me semble qu'elle s'est mise à travailler plus intensément après le Toussaint et je veux croire qu'elle va trouver ses marques, ajuster sa méthode, remporter quelques succès qui vont lui donner à nouveau confiance.
Un point positif est qu'elle est très heureuse de sa vie en sup, aime sa classe et retourne avec impatience au lycée après les vacances.
Nous les parents ne pouvons plus faire grand chose à ce stade, à part les encourager à persévérer et leur dire de rester ambitieux.
Je pense également être un peu désemparé, surpris, inquiet, quand ma fille m'indique qu'aucun prof, aucun élément, aucun temps dans la prépa n'est prévu pour parler de méthodologie(s), de retour(s) d'expériences… sans doute est-ce le chemin choisi par toutes les écoles pour que chacun trouve sa voie par lui-même. J'ai bien compris qu'il n'y avait aucune méthode universelle (je préfère l'écrire avant que 17 messages me le redisent, mais manifestement on n'est pas à l'abri, même avec ce genre de précaution), mais avoir un éventail, une présentation, des exemples, aurait peut-être pu donner quelques pistes à certaines personnes. Bref, c'est comme ça, que les élèves se débrouillent : c'est peut-être aussi un moyen de faire le tri.
Je retiens malgré tout la piste pragmatique et objective de U46406 : avoir des choix à l'issue de la première année, cela a (pour moi sans doute plus que pour ma fille) quelque chose de rassurant.
Merci encore pour votre temps passé, et je souhaite de tout cœur le meilleur pour votre fille, qui a manifestement déjà trouvé quelques clés de son côté

Re: Années d'avance : un handicap
Bonjour Sinisan,
bonjour à tous,
Vous avez en prépa un concentré de bons élèves parmi lesquels il y aura forcément des premiers et des derniers, et je ne pense pas que l'âge y soit pour quelque chose.
Dans la classe du fiston il y a un extra-terrestre,
qui majore quasiment partout si bien que les notes s'étalent de 2 à 20, avec le peloton autour de 10. c'est peut être aussi le cas dans sa prépa. (les extra-terrestre envahissent la terre
). Blague à part, le tout c'est de progresser si possible dans le peloton, d'apprendre à se connaitre, et de travailler pour soi, et comme je l'ai lu ailleurs et ça s'adresse aussi au fiston: "son pire ennemi c'est lui/elle-même".
Alors je dirais essayez de relativiser avec elle, restez positif, ne lui mettez pas plus la pression qu'elle n'en subit (sans aucun préjugé, j'essaye de m'appliquer à moi même ces conseils).
bonjour à tous,
Vous avez en prépa un concentré de bons élèves parmi lesquels il y aura forcément des premiers et des derniers, et je ne pense pas que l'âge y soit pour quelque chose.
Dans la classe du fiston il y a un extra-terrestre,
Alors je dirais essayez de relativiser avec elle, restez positif, ne lui mettez pas plus la pression qu'elle n'en subit (sans aucun préjugé, j'essaye de m'appliquer à moi même ces conseils).
отец (un autre père ENSICAENnais) сынок (& fils PCSI▸PC▸PC* 2020-23 à B.Pascal (63) ➠ EC Lille) и Дух мира
(& esprit de 🕊)
Re: Années d'avance : un handicap ou non ?
Garder deux fers au feu :
1) continuer à travailler cette année ; (il ne faut pas se relâcher - risque de décrochage...)
2) préparer aussi un ParcourSup 2021 pour d'autres _voies_ (ça s'appelle un reboot). Il faut bien y réfléchir,
Sinon il ne faut pas peut-être pas survoler la question de la fatigue durant l'adolescence, celle-là s'arrêtant vers 19 ans environ, ce qui fait que ce qui ont deux années d'avance ne sont pas encore sortis de la leur quand ils passent les concours :
Je vous complète par 2 remarques en message privé.
1) continuer à travailler cette année ; (il ne faut pas se relâcher - risque de décrochage...)
2) préparer aussi un ParcourSup 2021 pour d'autres _voies_ (ça s'appelle un reboot). Il faut bien y réfléchir,
Sinon il ne faut pas peut-être pas survoler la question de la fatigue durant l'adolescence, celle-là s'arrêtant vers 19 ans environ, ce qui fait que ce qui ont deux années d'avance ne sont pas encore sortis de la leur quand ils passent les concours :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolescence#SommeilSur le plan biologique, l'organisation mondiale de la santé (OMS) définit les adolescents comme étant les jeunes de 10 à 19 ans
Je vous complète par 2 remarques en message privé.
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait) 

Re: Années d'avance : un handicap
Je suppose que le principal problème vient du fait que nous voyons nos enfants plus beaux qu'ils ne sont.
Votre fille vous à toujours habituer à tout dominer de la tête et des épaules et là ce n'est plus le cas cela vous inquiète (mais est-ce que cela l'inquiète elle?)
Et c'est normal, elle à eu le bac avec mention très bien et des excellentes notes en math et en physique, ses petits camarades de classe aussi. Ce que l'on apprends est plus difficile, les collègues sont triés sur le volet, elle est rentré dans le rang. Mais quel rang, être, même en deuxième moitié, dans une prépa "top 20", comme l'a déjà dit Hibiscus c'est déjà être un bon élève, il n'y a aucune raison de redoubler.
Les années d'avances n'ont rien à voir cela peut-être un avantage, ne pas s'ennuyer , un inconvénient, manquer de maturité, c'est un fait et c'est comme cela.
Qu'elle manque de temps pour finir, c'est normal c'est fait pour, il faut bien pouvoir les classer dans l'ordre.
Il y a un deuxième semestre, elle peut s'habituer à son nouvel environnement et progresser et rentrer en *, et vous vous serez inquiété pour rien.
Elle peut aussi être un peu juste pour l'*, rentrer en sans étoile en 3/2, ne pas obtenir d'école qui lui convienne et faire une 5/2*(et ne pas obtenir l'X malgré tout parce que les autres étaient plus forts)
Ceci dit, vous dites qu'elle n'est intéressé que par l'X, parce qu'elle ne connait que ça, au contact de ses camarades, des profs (qui eux ont fait l'ENS
), des anciens élèves, elle va découvrir l'existence d'autres écoles, si elle se prend de passion pour le métier contrôleur aérien ou de géomètre, la question ne se pose plus et vous vous serez inquiété pour rien.
Le principal est qu'elle se plaise, que ce qu'elle apprend lui plaise, qu'elle n'affronte pas de déprime ou autre difficulté, et tout va rentrer dans l'ordre.
Votre fille vous à toujours habituer à tout dominer de la tête et des épaules et là ce n'est plus le cas cela vous inquiète (mais est-ce que cela l'inquiète elle?)
Et c'est normal, elle à eu le bac avec mention très bien et des excellentes notes en math et en physique, ses petits camarades de classe aussi. Ce que l'on apprends est plus difficile, les collègues sont triés sur le volet, elle est rentré dans le rang. Mais quel rang, être, même en deuxième moitié, dans une prépa "top 20", comme l'a déjà dit Hibiscus c'est déjà être un bon élève, il n'y a aucune raison de redoubler.
Les années d'avances n'ont rien à voir cela peut-être un avantage, ne pas s'ennuyer , un inconvénient, manquer de maturité, c'est un fait et c'est comme cela.
Qu'elle manque de temps pour finir, c'est normal c'est fait pour, il faut bien pouvoir les classer dans l'ordre.
Il y a un deuxième semestre, elle peut s'habituer à son nouvel environnement et progresser et rentrer en *, et vous vous serez inquiété pour rien.
Elle peut aussi être un peu juste pour l'*, rentrer en sans étoile en 3/2, ne pas obtenir d'école qui lui convienne et faire une 5/2*(et ne pas obtenir l'X malgré tout parce que les autres étaient plus forts)
Ceci dit, vous dites qu'elle n'est intéressé que par l'X, parce qu'elle ne connait que ça, au contact de ses camarades, des profs (qui eux ont fait l'ENS

Le principal est qu'elle se plaise, que ce qu'elle apprend lui plaise, qu'elle n'affronte pas de déprime ou autre difficulté, et tout va rentrer dans l'ordre.
Re: Années d'avance : un handicap
Hello! Pour avoir été dans la situation de votre fille, 2 ans d'avant n'est pas du tout un handicap, au contraire...
Cela lui permettra de faire 5/2 pour intégrer si elle en a envie sans "perdre" une année. Pour certaines personnes, les gains en 5/2 sont substantiels (pour mon groupe Centrale Marseille -> X, Centrale Nantes-> ENSTA, Centrales Marseille -> Centrale Paris). La 5/2 peut être une grosse opportunité.
Par contre en lisant votre message l'internat n'a pas l'air de convenir à la personnalité de votre fille. Au contraire l'internat demande une grande autonomie de la part de l'étudiant, il ya 2x plus de boulot qu'en restant à la maison (linge, soutien familial, isolement), surtout si elle est jeune.. Perso j'avais fait le choix de faire 2h de trajet par jour plutôt que internat et je n'ai jamais regretté. Bien manger et être soutenu impacte beaucoup les performances scolaires mine de rien, plus de pouvoir faire des breaks réguliers de l’environnement de la prépa est important.
Enfin je connais beaucoup de personnes qui galèrent en début de prépa. Souvent il s'agit aussi d'un problème de confiance: premières mauvaises notes, premières difficultés: certains perdent complètement confiance. Les notes en 1ère année de prépa c'est 20% talent 20% travail 60% confiance en soi/ mental. Si la personne a perdu confiance elle va toujours sous-performer à tous ces devoirs. C'est sur ce le point de la confiance que la famille est le plus importante. C'est à vous de lui dire qu'elle a toutes les ressources nécessaires en elle pour réussir! C'est ce point là qui est le plus important et sur lesquelles les filles patissent parfois par rapport à leurs compères masculins qui ont généralement plus de confiance en soit (fondée ou non).
Au niveau de la performance physique, pas sur que l'age joue, il y a un désavantage fille/mec pour l'endurance, mais c'est aussi quelquechose qui se développe avec la pratique. Insister sur l'importance de 8h de sommeil par nuit( extremement important pour la mémorisation). Préparer des snacks pour rebooster le cerveau au milieu des DS de 4h + vitamine C pour éviter les maladies.
Cela lui permettra de faire 5/2 pour intégrer si elle en a envie sans "perdre" une année. Pour certaines personnes, les gains en 5/2 sont substantiels (pour mon groupe Centrale Marseille -> X, Centrale Nantes-> ENSTA, Centrales Marseille -> Centrale Paris). La 5/2 peut être une grosse opportunité.
Par contre en lisant votre message l'internat n'a pas l'air de convenir à la personnalité de votre fille. Au contraire l'internat demande une grande autonomie de la part de l'étudiant, il ya 2x plus de boulot qu'en restant à la maison (linge, soutien familial, isolement), surtout si elle est jeune.. Perso j'avais fait le choix de faire 2h de trajet par jour plutôt que internat et je n'ai jamais regretté. Bien manger et être soutenu impacte beaucoup les performances scolaires mine de rien, plus de pouvoir faire des breaks réguliers de l’environnement de la prépa est important.
Enfin je connais beaucoup de personnes qui galèrent en début de prépa. Souvent il s'agit aussi d'un problème de confiance: premières mauvaises notes, premières difficultés: certains perdent complètement confiance. Les notes en 1ère année de prépa c'est 20% talent 20% travail 60% confiance en soi/ mental. Si la personne a perdu confiance elle va toujours sous-performer à tous ces devoirs. C'est sur ce le point de la confiance que la famille est le plus importante. C'est à vous de lui dire qu'elle a toutes les ressources nécessaires en elle pour réussir! C'est ce point là qui est le plus important et sur lesquelles les filles patissent parfois par rapport à leurs compères masculins qui ont généralement plus de confiance en soit (fondée ou non).
Au niveau de la performance physique, pas sur que l'age joue, il y a un désavantage fille/mec pour l'endurance, mais c'est aussi quelquechose qui se développe avec la pratique. Insister sur l'importance de 8h de sommeil par nuit( extremement important pour la mémorisation). Préparer des snacks pour rebooster le cerveau au milieu des DS de 4h + vitamine C pour éviter les maladies.
Re: Années d'avance : un handicap
Mais moins qu'une chambre en dehors du lycée.
Certains habiteront (trop) loin de leur prépa de "proximité"...
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait) 

Re: Années d'avance : un handicap
Je discutais avec une amie institutrice, qui avait étonnamment vu beaucoup de parents un peu comme ça !
Hélas, si c'est quelque-chose qu'on (les jeunes) entend souvent, et qui semble évident pour des aînés, il faut un peu (beaucoup?) de temps, de désillusions et de réflexion pour arriver à s'en convaincre ! (ou des trauma / grosses claques, en moins positif...)
Oui, plus que tout !
Oui. Et c'est un avantage visiblement non négligeable sur le marché du travail, surtout en cette période !flo2711_33 a écrit : ↑07 janv. 2021 15:31Cela lui permettra de faire 5/2 pour intégrer si elle en a envie sans "perdre" une année.
D'autant plus pour un élève qui a l'impression d'avoir besoin de plus de temps.
Malheureusement, il est très dangereux, et vraiment pas une bonne idée de se dire "pas grave, de toutes façons je peux faire 5/2 je suis plus jeune". C'est une attitude à risque, déconseillée un peu par tout le monde, et il faut faire le maximum en sup, et en 3/2, avec pour objectif l'intégration en 3/2 et non l'année suivante.
Oui et non, quand même.flo2711_33 a écrit : ↑07 janv. 2021 15:31l'internat demande une grande autonomie de la part de l'étudiant, il ya 2x plus de boulot qu'en restant à la maison (linge, soutien familial, isolement), surtout si elle est jeune.. Perso j'avais fait le choix de faire 2h de trajet par jour plutôt que internat et je n'ai jamais regretté. Bien manger et être soutenu impacte beaucoup les performances scolaires mine de rien, plus de pouvoir faire des breaks réguliers de l’environnement de la prépa est important.
Selon les parents, être soulagée de la pression familiale, avoir enfin une certaine liberté, pouvoir s'organiser comme on veut (horaires travail/repas, par exemple), peut aussi être important. Ca dépend beaucoup des personnalités.
Un internat fermé le week-end par exemple, (ce qui suppose un éloignement faible) est parfaitement adapté à mes yeux, et peut être un meilleur cadre de travail. Là encore, ça dépend beaucoup des gens, du besoin d'isolement. Certains pensent travailler mieux en groupe, d'autres le peuvent, certains pensent le contraire alors qu'ils en bénéficieraient peut-être. Et vice versa..
Je viens de réaliser que ce que je raconte ne prend pas du tout en compte la situation sanitaire actuelle, et que c'est un gros morceau à part / en plus à rajouter dans le ressenti de l'expérience de votre fille.