Passage compromis

[gevs]

le véritable échec dramatique, c'est de poursuivre en prepa en étant dans les derniers. Stratégiquement c'est le pire choix qui soit !

Il y a mécaniquement des derniers... Maintenant il a l'air de se plaire en prépa et s'il continue de progresser où est le problème. Au "pire" il arrive dans une école d'ingénieur moyenne et il n'aura pas fait un parcours "optimal" pour y arriver. Mais la fac ne lui aurait pas apporté plus.

la prépa c'est utile seulement si tu vises l'X ou l'ENS

Viser sérieusement uniquement X/ENS en étant qu'au lycée c'est sûrement un peu arrogant et un bon moyen d'être frustré.

[yarama098]

la prépa c'est utile seulement si tu vises l'X ou l'ENS (ou quelques formations particulières telles que ICNA). Si t'as pas le niveau pour intégrer ces écoles via la prépa, alors il est obligatoire d'aller à la fac.

[H2Fooko]

Rien n'est obligatoire dans ce bas monde.
On est actuellement à la mi-temps, il reste une seconde période.
Qui n'a pas été témoin de retournements ?
(les exemples sportifs ou non ne manquent pas)
Alors il y a ceux qui baissent les bras, et puis il y a ceux qui se battent.
Ce faisant quelque soit l'issue ils se forgent un mental, et des méthodes de travail pour la suite.

[U46406]

Vercore exagère en caricaturant.

Le pire, c’est le taupin qui va - par défaut - dans une école dans une école que le système Scei a « décidé » à sa place (liste de voeux mal faite ou mal triée), alors qu’il pourrait choisir d’aller en licence L3...

[dudulle69]

Bonjour,

Je suis un peu dans votre situation.

J'ai en effet un fils qui est en MP et est 42 ème sur 44 après avoir été en 1ère année MPSI 33ème sur 39 (46 élèves au début de la 1ère année dont 7 partants en cours d'année). Idem grosses difficultés en matières scientifiques, Idem OK en francais et Anglais. Il présentera cette année CCINP et E3a avec très peu de chances d'avoir une école (env 5 de moy générale) -Il est dans une prépa top 50.

Je rejoins "un peu" Vercore dans ses remarques (et également dans son appréciation de ne pas avoir une école (hors privée) avec un tel niveau).

Comme déja dit, la prépa convient à certains et pas à d'autres. Avec le recul, il aurait été plus judicieux, pour mon fils, vu son niveau et sa difficulté à accepter le mode prépa, de quitter en fin de MPSI et de rejoindre une L2 de maths. ce qu'ont fait certains de ses copains.

Cependant, chaque elève est différent. Certains peuvent se révéler(au 2nd semestre, en 2ème année). Il est donc primordial dans sa décision:

- d'analyser la nature de ses difficultés
- de voir si elles sont surmontables
- de s'assurer de son envie de continuer

Ce qu'il faut à tout prix éviter:

- poursuivre si absence d'envie (je crois comprendre que ce n'est pas le cas)
- poursuivre par orgueil ou refus de reconnaître que la prépa n'est pas pour soi.
- poursuivre par peur de la fac.
- Croire le lieu commun qui veut que chaque élève CPGE a à la fin une école.
( La réalité est autre. Entre les démissions en cours d'année et ceux qui n'ont rien, pour la classe MP de mon fils l'historique prouve qu'entre 10 et 15% se réoriente en fac et que 24% font une 5/2. Ne pas négliger que ceux admis en 5/2 sont souvent des élèves qui ont eu une école en 3/2 mais souhaite mieux...Donc ca ne concerne généralement pas ceux qui n'ont rien en fin de 3/2.)

Désolé pour la longueur de ce post

[U46406]

Avec le recul, il aurait été [...]

Avec le recul, c'est facile à dire (

SPOILER:

de connaître l'avenir du passé déjà survenu

)...

[dudulle69]

Avec le recul, il aurait été [...]

Avec le recul, c'est facile à dire (

SPOILER:

de connaître l'avenir du passé déjà survenu

)...

C'est le principe ..et la limite d'un témoignage. ..avec un an d'avance par rapport à Fany et son fils.

je rajoute pour être complet dans les choses à éviter:

- croire que la fac c'est simple. faux!!! c'est différent, moins de pressions, peu pas de kholles mais obligation de savoir travailler par soi même et en autonomie (ca peut etre très, très piégeux pour des élèves "scolaires" habitués à un fonctionnement "lycée"). la encore ca convient à certains , pas à d'autres. d'où la nécessité de bien se connaître...

Enfin pour être toujours plus complet, je précise que j'ai un 1er fils qui est passé par la fac (parcours CUPGE), et qui au final a eu l'ISUP. Donc parcours universitaire, puis école. La fac correspondait me semble t il à son mode d'apprentissage mais peut-etre aurait il bien marché aussi en CPGE classique.

full prépa ou full fac? Ni l'un, ni l'autre. Pour ce qui me concerne, la fac était très bien pour le premier, la prépa pas bien pour le 2ème. c'est comme ca!!!cela aurait pu etre l'inverse. Je ne tire pas de conclusion à partir de cela (Je ne suis pas un militant pro fac , anti prépa.)
Je dis juste "Il faut savoir être modeste, ne pas avoir d'idées préconçues, et accepter des parcours différents suivants la nature de l'élève". Et pour mon second , je dis que nous avons (lui et nous) commis l'erreur de partir en 2ème année de prépa. C'était juste un témoignage d'un parcours de mes gosses, qui n'a pas valeur générale et qui restitue les quelques trucs qu'on aurait aimé eviter?That's all folks.

[grenadine]

Il est difficile de faire un choix avisé en fin de Terminale.

Il y a parfois des indices qui permettent de penser qu'une voie semble plus appropriée qu'une autre.

Il ne faut surtout pas avoir de regrets.

Si on est à l'aise avec le mode prépa (pression des colles, DS, DM et le travail à fournir) autant aller au bout.

Rien n'est encore joué à ce stade.

[H2Fooko]

Je suis d'accord avec vous, d'ailleurs je le mettrais en premier s'assurer de son envie de continuer ce qui semble le cas pour le fils de Fany:

.../...
Cependant, chaque elève est différent. Certains peuvent se révéler(au 2nd semestre, en 2ème année). Il est donc primordial dans sa décision:
-de s'assurer de son envie de continuer
- d'analyser la nature de ses difficultés
- de voir si elles sont surmontables

Ce qu'il faut à tout prix éviter:
- poursuivre si absence d'envie (je crois comprendre que ce n'est pas le cas)
- poursuivre par orgueil ou refus de reconnaître que la prépa n'est pas pour soi.
- poursuivre par peur de la fac.
- Croire le lieu commun qui veut que chaque élève CPGE a à la fin une école.
.../...

Maintenant faut-il partir en cours d'année ?
Trouver un point de chute dans une L1.
avoir manqué des partiels, ne pas savoir comment les rattraper si ce n'est peut être en septembre ?

@vercore : N'as tu rien trouvé de bénéfique à faire une sup ?
Pourquoi ne pas avoir abandonné en cours d'année dans ce cas ?

Perso je trouve plus satisfaisant pour l'esprit de se dire qu' "on aura fait ce que l'on a pu" plutôt que "j'aurais peut être pu faire".

[dudulle69]

Je suis d'accord avec vous, d'ailleurs je le mettrais en premier s'assurer de son envie de continuer ce qui semble le cas pour le fils de Fany:

.../...
Cependant, chaque elève est différent. Certains peuvent se révéler(au 2nd semestre, en 2ème année). Il est donc primordial dans sa décision:
-de s'assurer de son envie de continuer
- d'analyser la nature de ses difficultés
- de voir si elles sont surmontables

Ce qu'il faut à tout prix éviter:
- poursuivre si absence d'envie (je crois comprendre que ce n'est pas le cas)
- poursuivre par orgueil ou refus de reconnaître que la prépa n'est pas pour soi.
- poursuivre par peur de la fac.
- Croire le lieu commun qui veut que chaque élève CPGE a à la fin une école.
.../...

Non l'envie de continuer ne suffit pas!!!! il faut checker les motivations qui le poussent à poursuivre en prépa. POINT TRES TRES IMPORTANT.

Parfois le préparationnaire en difficulté s'enferme dans une pseudo motivation à continuer et n'ose pas s'avouer qu'il veut poursuivre:

-par orgueil ou refus de reconnaître que la prépa n'est pas pour soi.
-par peur de la fac.
- par peur de décevoir les parents
- pour rester dans un environnement connu (copains, ville)...

Ca a été le cas de mon fils l'année dernière.

Je rejoins alors Vercore en pensant que c'est la pire des situations. ce qui ne veut pas dire qu'à la FAC ca sera mieux... La encore il faut être en capacité d'analyser objectivement ses forces et ses faiblesses dans les 2 systèmes.