Encore des journalistes qui n'ont pas compris Parcoursup...

[piroud]

Belle operation de communication de cette association (qui semble bien connue pour ses prises de position tres...avant gardiste )

Bon, on passe sous silence les autres bulletins (seraient ils moins bon ??), ainsi que la prepas "de securite" dans laquelle elle a ete accepte.

Un bemol pour sos truc (l'education ne me semble pas leur interet premier), il n'ont pas reussi a trouver un dossier de garcon avec le meme probleme. Ca fait tache, etre oblige de parler de genre et de dire que les jeunes filles sont defavorisees
Mais j'ai bien aime le terme de "plouc" qui semble bien resume l'opinion qu'elle a des provinciaux

Sinon, un peu inquiet pour elle en prepas, si elle fait des crises d'angoisses alors qu'elle avait une prepas, cela risque d'etre complique pour elle avec le rythme des cours et au moment des concours. Mais je suis sur que sos truc sera la pour la soutenir (heureusement elle pourra compter sur ses profs)

[Ninouc]

L’étudiant ferait mieux d’expliquer aux lycéens le fonctionnement de Parcoursup et comment bien faire ses vœux.
Effectivement à mon époque on allait dans sa prépa de proximité. Pas forcément dans son lycée car il n’y en a pas partout. Je suis allée dans la prépa de ma ville , c’était évident pour moi. Bon je n’aurais pas eu les moyens d’aller ailleurs mais je n’y ai pas songé. Je ne comprends pas pourquoi autant d’élèves veulent aller sur Paris.

Je crois qu’à notre époque on pouvait difficilement postuler « partout » et donc on rationalisait ses vœux.

Aujourd’hui, en un clic on postule à 10 endroits différents et cela ne « coûte «  rien de mettre des vœux plus ambitieux.

J’ai fait ma prepa dans mon lycée d’origine. Mes enfants y sont aussi. Autant en prepa scientifique, le niveau est encore très bon, autant pour une prepa hec le niveau a beaucoup baissé donc si cela avait été leur choix, ils seraient partis ailleurs.

Là pour le choix que nous aurons à faire dans 18 mois, j’essaie de faire rationnel. La prepa sur place est très bonne donc s’il peut y entrer c’est parfait et cela ne sert à rien de partir par exemple à Lyon pour avoir une prepa un peu meilleure sur le papier mais avec des soucis de gestion et l’éloignement.

Partir à Paris, il faut à mon sens que cela vaille le « coup » donc que la prepa apporte « autre chose » pour compenser l’éloignement.

Deux élèves de la classe de ma fille ont été admis en Mpsi à Louis le grand, ils sont tous les deux restes au lycée sur place (un pour raison financière des trajets, l’autre pour l’éloignement).

[flo_rio]

Les prépas ont souvent un algorithme de tri mais regardent aussi chaque dossier. Donc ce n’est pas qu’un algorithme, il y a aussi de l’humain derrière. Et chaque prépa a ses critères. Mon fils a par exemple été refusé directement de St Louis en PCSI et de Michelet en MPSI. J’ai aussi mon idée. Je pense que sa note d’écrit de Français a joué pour Michelet. Quant à St Louis, ils avaient déjà refusé son frère et des copains de classe, je pense qu’ils refusent souvent ceux de leur lycée. Je trouve cela plutôt bien que les critères diffèrent selon les prépas.

[father]

Ils peuvent être différents et transparents, au moins pour les filtres automatiques.
L un n empêche pas l autre.
D ailleurs si on pousse la logique jusqu au bout, on pourrait bloquer l expression du voeu (et donc l économiser) sachant à l avance que le dossier est inéligible.
Mais évidemment c est psychologiquement inacceptable et on peut formuler tellement de voeux.
Les banquiers qui font du scoring de crédit savent bien construire une zone rouge et une zone orange (celle ou l humain décide vraiment)…

[father]

Belle operation de communication de cette association (qui semble bien connue pour ses prises de position tres...avant gardiste )

Bon, on passe sous silence les autres bulletins (seraient ils moins bon ??), ainsi que la prepas "de securite" dans laquelle elle a ete accepte.

Un bemol pour sos truc (l'education ne me semble pas leur interet premier), il n'ont pas reussi a trouver un dossier de garcon avec le meme probleme. Ca fait tache, etre oblige de parler de genre et de dire que les jeunes filles sont defavorisees
Mais j'ai bien aime le terme de "plouc" qui semble bien resume l'opinion qu'elle a des provinciaux

Sinon, un peu inquiet pour elle en prepas, si elle fait des crises d'angoisses alors qu'elle avait une prepas, cela risque d'etre complique pour elle avec le rythme des cours et au moment des concours. Mais je suis sur que sos truc sera la pour la soutenir (heureusement elle pourra compter sur ses profs)

J ai pensé la même chose…

[father]

4ème en maths mais 16ème sur 36 en maths expertes au deuxième trimestre. On ne connaît pas le vœu de secours dans lequel elle était acceptée directement et qui n’est pas assez bien pour elle.

J avais pas vu le rang 16.
Et bien sûr seule l ens l intéresse…

[Kiwi77]

Actuellement, ce n'est plus extraodinaire d'avoir 18 ou 20 en maths ou en Physique.
Le problème viendrait peut être de là en fait, faire croire aux élèves qui ont eu ces notes qu'ils ont un niveau exceptionnel et que toutes portes leurs sont ouvertes.

S'Ils avaient consulté les avis de ce forum, ils n'en seraient pas là en fait.
Par conséquent, je propose que ce forum soit reconnu d'utilité publique.

[Tonio123]

Pour moi il y a bien un problème de manque de clarté de parcoursup. Le problème ne vient pas de parcoursup mais des algortihmes internes mis en oeuvre par les différentes formations.

Tant que chaque formation ne publiera pas son algorithme interne cela posera problème et des élèves se retrouveront dans l'incompréhension. Tout ce qui est caché ouvre la voie à la suspicion.

J'ai encore cette année un très bon exemple avec un élève qui a été pris au 1er tour dans une MPSI dans un lycée A et directement recalé dans un lycée B.
Les deux lycées sont de bons lycées de province comparables et dans la même académie.

J'ai personnellement une idée de la raison de cette différence mais pour l'élève et les parents c'est incompréhensible.

Le fait se ne pas publier ces algorithmes internes pose également un problème entre ceux qui savent (j'ai demandé à un pote de prépa les critères de son lycee) et les autres. C'est honteux.

Mais cela marchait comment d'après vous il y a 20 ou 30 ans? Vous connaissiez les critères???

[father]

Ca marchait par le piston
C est ca la modernité. Plus il y aura d'algorithmes +/- opaques (cf IA) plus l'acceptabilité posera pb.
Et comme il faut un bouc émissaire : on dira c'est la faute à l'informatique=pksp.

Le fils d'une de mes relations (très bon mais 3ème en maths) a brigué Ginette sans succès.
Pour lui il a pati d'un trop bon lycée... et d'une boite noire.

[GLafon]

Cet article est un bon exemple du caniveau journalistique que sont devenus la plupart des grands quotidiens en France. Ce que je trouve le plus affligeant là-dedans, c'est que l'article cautionne le fait que ne pas être pris avec 18 de moyenne soit un scandale (aucun doute sur le fait qu'ils ont été comparer aux dossiers pris dans ces mêmes prépas, bien entendu), et le pompom, qu'on a "brisé son rêve d'ENS" à cette jeune fille alors qu'elle est prise en prépa aux Lazaristes (et quand elle aura raté son concours parce qu'elle aura passé ses deux ans de prépa à pleurnicher quand certains de ses camarades du même lycée intègreront une ENS, ce sera aussi la faute de Parcoursup j'imagine ?).

Concernant la non transparence des processus de décision, bien sûr qu'on pourrait s'amuser à tout publier, et bien sûr... que ça ne changerait strictement rien. Dans tous les lycées, on aurait un algorithme plus ou moins lisible (plutôt moins), accompagné de la précision que tous les dossiers dans la zone orange seront revus à la main et remontés/baissés suivant des critères subjectifs impossibles à décrire de façon transparente. Ca fera une belle jambe aux candidats, et même s'ils avaient une information ultra fiable sur notre façon de trier, ça ne servirait toujours à rien puisque tout le processus dépend de facteurs impossibles à connaître (typiquement les moyennes de classes et/ou rangs de tous les candidats en concurrence, et les choix de ceux-ci au niveau de leur orientation).