Intérêt des prépas parisiennes?

Vos questions personnelles relatives à votre inscription en CPGE.

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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par StressedMom » 08 févr. 2024 15:17

Louve a écrit :
08 févr. 2024 13:49
Il faut vraiment qu'elle se pose et qu'elle se demande ce qu'elle veut faire et à partir de là étudier toutes les pistes. Croyez-vous qu'elle en saura plus dans un an ? Il y a des gens qui n'arriveront jamais à choisir et la maturité n'y change rien. Je ne connais pas votre fille donc ce n'est pas elle qui est visée bien sûr. :wink:
C'est sûr que faire une année de prépa puis médecine c'est malin car elle ne se ferme aucune porte et elle aura un bagage (de méthodologie, de rigueur) pour PASS. Maintenant si elle sait qu'elle ne veut pas finir ingénieure et qu'elle veut être médecin se rajouter une année d'étude (difficile et éprouvante) c'est à mon avis inutile. Ce n'est pas comme si les études de médecine étaient courtes et faciles et qu'on avait à la fois du temps et de l'énergie à revendre.
Honnetement, j'ai l'impression que plus elle avance dans l'année et dans sa scolarité en général, plus elle hésite. En fit, disons qu'au vu des ses compétences et de ce qui lui plait en cours, il parait judicieux de partir en MPSI (et c'est elle qui insiste pour mettre toutes ces prépas, faire des maths etc), mais quand elle parle de renoncer à médecine, elle se met presque à pleurer ... tout en ne pouvant pas m'énoncer de raison qui la pousse vers ce choix. En fait, je pense qu'elle ne sait même pas pourquoi. Je crois qu'il lui faut 2 vies :)
Indécise, elle l'est, car on avait déjà eu le problème pour choisir le lycée (rester dans le privé où elle était avec toutes ses amies ou aller dans le public). Au final, elle a fait le bon et ne regrette rien : plus de liberté, d'autonomie, de temps et meilleurs profs... que du positif. Espérant qu'il en soit de même pour le sup.
Louve a écrit :
08 févr. 2024 14:02
Non ! Personne ne s'en fiche et oui bien sûr qu'il faut le mettre pour toutes les prépas.
Ca montre que votre fille ne passe pas 24h/24 devant son bureau à travailler pour obtenir le dossier qu'elle a. Ca laisse penser aux recruteurs qu'elle en a sous la pédale.
D'autre part, un adolescent qui fait du sport à haute dose et le pratique en compétition aura été confronté à la pression, aux désillusions, à sa faculté à rebondir devant l'échec. Il se sera forgé un mental qui sera une arme essentielle pour tenir en prépa. Ca rassure un recruteur.
Ok, vu la longueur des lettres (1500 caractères c'est ridicule), on pensait le mettre dans la rubrique des activités et centres d'intéret, mais est ce vraiment lu par les recruteurs ?

vindilis a écrit :
08 févr. 2024 14:35
Vérifiez quand même que les PASS de votre coin ne sont pas trop en tension et qu'ils acceptent des jeunes en réorientation, et que l'option préférée de votre fille (maths je suppose) est disponible (pas le cas chez nous par exemple)
En médecine encore plus qu'en prépa, la logistique est primordiale et si on peut rester chez ses parents, c'est mieux...
Sinon je confirme (fils en 5ème année) que médecine est trèèès long et très éprouvant. Il faut vraiment être sûr de soi. La prépa scientifique est un parcours de santé à côté :wink:
Nous non plus, à Grenoble, les options sont un peu nazes.
Elle a regardé un peu les statistiques pour les PASS, peu de réorientations, mais pas 0. Par contre, c'est souvent dans les options peu demandées. Elle a d'ailleurs été surprise par le "faible" niveau des candidats dans certaines options (1/3 des étudiants sans mention dans 3 des 5 fillières à grenoble !), ce qui semble être un avantage au niveau du concours... même avec une discipline limitée (parce que je ne suis pas sûre que tous les étudiants soient disciplinés). Mais pour avoir discuté avec une collègue dont les 2 filles ont fait médecine, elles avaient au final trouvé la première année assez "facile" (pas sur le mental mais au niveau de la concurrence) car les niveaux sont très hétérogènes, alors qu'apparement l'externat est bien plus difficile, car on ne se retrouve qu'avec les bons. Mais on n'en est pas là.

Son lycée nous a conseillé de postuler à Lyon : options plus intéressantes, meilleur niveau et cours en présentiel. Apparement plusieurs élèves du lycée sont pris là bas chaque année. Mais pour la réorientation, ce sera encore plus tendu à Lyon (hors secteur + pas néobachelière).
Le seul avantage de Grenoble avancé par les profs :
- le niveau est plus faible et il est plus facile de réussir, surtout si on paie une blinde pour les prépas (vous vous doutez bien qu'ils ne l'ont pas dit de cette façon).
Mais que ce soit grenoble ou Lyon, ce sera beaucoup trop loin pour être à la maison. Le plus proche de chez nous est Genève, mais on nous a dit que c'était beaucoup plus dur : déjà peu d'étudiants ont le droit de passer leur "bac" et en plus il n'y a pas beaucoup plus de places qu'en France (150 environ pour 1000 inscrits l'année dernière, avec environ la moitié qui va jusqu'au concours parait il). Mais on nous a aussi dit que la formation était bien meilleure. A voir.

Quel casse tête ! Heureusement que n°2 n'aime que la mécanique :)
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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par Mi@ » 08 févr. 2024 15:22

il me semble que maintenant, les étudiants de médecine ne sont plus autorisés à redoubler leur 1ere année... Du coup, il ne faut pas se rater en ayant tout de suite une bonne méthodologie d'apprentissage.
Pour médecine, il y a aussi les boites à colles qui font des accompagnements.

Pour le sport, je plussoie l'analyse de Louve.
Il faut le mettre !
C'est un facteur différentiant important.

Pourquoi l'EPFL ? c'était une question concernant la personne qui a fait ce choix ? ou plus générale ?
Concernant la personne, je trouve que ca collait bien avec son profil : un jeune très sérieux, autonome dans son travail, qui savait déjà avec certitude la branche d'étude souhaitée, proximité géographique dans son cas et je soupçonne une petite aversion aux concours. Pour l'aversion au concours, c'est de la pure interprétation de ma part car il avait gardé en voeu de secours l'INSA de Lyon et refusé toutes les MPSI dont des très sélectives.

Pour le côté "utile" des ingénieurs, je pense qu'il y a bien des manières d'être utiles :mrgreen:
Je pense que c'est très utile à la société d'avoir des ingénieurs capables de concevoir des ponts et des bâtiments ou encore de développer les technologies de demain. :wink:
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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par w7exnd » 08 févr. 2024 15:50

C'est vrai que c'est étrange que trouver les ingénieurs "inutiles".
D'ordinaire, ce sont plutôt les études de commerce, marketing (surtout) et finance que l'on qualifie d'inutile.


En ce qui concerne le PASS, il est effectivement impossible de le redoubler, mais on peut très bien aller en LAS 2 si on a validé son année, ou en LAS 1 si on n'a pas validé.
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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par flo_rio » 08 févr. 2024 16:01

En marketing, on peut définir et lancer des produits et services utiles aux personnes 😉. Même s’ils ne le sont pas tous.
Quant à la finance il faut bien de l’argent pour financer des projets.
Donc on peut trouver une utilité dans plein de métiers. Cela dépend aussi du secteur, de l’entreprise…
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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par w7exnd » 08 févr. 2024 16:13

Oui bien évidemment, je parlais juste de la réputation de ces métiers.
Mais par contre, l'ingénierie a plutôt la réputation d'être utile, d'ou mon étonnement.

Mais bref, de toute façon, c'est le propre de l'adolescent de s'opposer à ce que font ses parents, souvent de façon irrationnelle
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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par StressedMom » 08 févr. 2024 16:17

Pour l'EPFL, c'était bien sur son choix perso, merci.
Ma reflexion sur l'EPFL (que je ne partage pas avec ma fille, elle hésite déjà avec 2 formations, n'en rajoutons pas) est la suivante : pourquoi s'embêter à faire une prépa (très sélective) pour peut être éventuellement avec un peu de chance et beaucoup de travail intégrer une école qui au final, est moins reconnue que l'EPFL (je parle de polytechnique ici, pas de l'ENS car c'est incomparable) ? J'ai du mal à voir l'intéret, surtout que l'écrasante majorité n'aura pas X.
Attention, je ne dis pas que l'EPFL c'est facile, mais plutôt que statistiquement, il y a plus d'élèves qui ont pu rentrer à l'EPFL puis réussir tous les semestres que d'élèves qui arriveront à rentrer à polytechnique ou dans les ENS (après tout, moins de la moitié des MP de LLG y parviennent, alors qu'ils auraient très probablement réussi à l'EPFL). C'est vrai que vu comme ça, c'est tentant d'aller à l'EPFL, si tant est qu'on soit un minimum discipliné, sauf si on veut vraiment faire de la recherche pure.
Mais je crois qu'il y a un côté challenge en prépa qui ne lui déplait pas (un peu comme en sport finalement)
w7exnd a écrit :
08 févr. 2024 15:50
C'est vrai que c'est étrange que trouver les ingénieurs "inutiles".
D'ordinaire, ce sont plutôt les études de commerce, marketing (surtout) et finance que l'on qualifie d'inutile.
Oui, je ne parle même pas des écoles de marketing :) (même si il fait bien de tout pour faire un monde...). Bien sûr que je trouve les ingénieurs utiles (j'en suis une, je vais pas vous dire le contraire) mais de ce que je comprends, c'est surtout : au final, quelle proportion des ingénieurs servira vraiment à quelque chose, et en comparaison, combien passeront leur vie à developper des produits inutiles, ou ont un impact mineur ? C'est sûr qu'en comparaison, tout médecin (ou presque) est utile, à chaque instant. Vous voyez, je ne suis pas sûre que la boite et les produits sur lesquels je travaille aient vraiment un impact significatif sur la vie des gens, et ce même si j'aime beaucoup mon travail. Je n'aurais jamais pu être médecin, mais j'avais hésité avec l'enseignement.
w7exnd a écrit :
08 févr. 2024 16:13
Mais bref, de toute façon, c'est le propre de l'adolescent de s'opposer à ce que font ses parents, souvent de façon irrationnelle
Aussi :roll:
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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par HeDumont » 08 mars 2024 16:06

HeDumont a écrit :
05 févr. 2024 20:05
StressedMom a écrit :
05 févr. 2024 19:52
[quote=Mi@ post_id=<a href="tel:1065847">1065847</a> time=<a href="tel:1707156818">1707156818</a> user_id=77206]
Je maintiens les arguments avancés contre l'EPFL : le pari est très risqué surtout pour une élève qui ne montre pas actuellement des capacités à travailler de manière très organisées et en autonomie.
Une CPGE me parait beaucoup plus sécher de ce côté là.
Je suis bien d'accord sur ce point, surtout que si elle est en internat, ce sera encore un point de plus vers la CPGE (ce sera forcément plus productif que si elle est seule dans une chambre).

[quote=Mi@ post_id=<a href="tel:1065847">1065847</a> time=<a href="tel:1707156818">1707156818</a> user_id=77206]
Je n'adhère pas à la notion "pour une école moins bonne". La bonne école c'est celle qui convient à la personne, en terme de niveau et de contenu.
Le tronc commun des lazaristes est très bien effectivement pour faire un choix plus éclairé de la CPGE.
D'un côté, je suis d'accord, mais objectivement, il y a de meilleures écoles que d'autres, qui permettront de meilleures opportunités, surtout en début de carrière. Après être dans l'école qui est 3e ou 7e, ça ne changera pas grand chose c'est sûr.
Pour les lazos, je crois que c'est le choix le plus tentant ici : internat assez facile à obtenir apparement, pas trop loin de la maison, excellente prépa et tronc commun. Mais je crois qu'elle reste attirée par les 2 prépas parisiennes, même si ça nous enchante moins avec mon mari.

[quote=HeDumont post_id=<a href="tel:1065849">1065849</a> time=<a href="tel:1707157368">1707157368</a> user_id=83318]
Pour le logement, pas de problème d’âge sauf dans certaines résidences. Certaines sont réservées aux filles. En revanche, c’est la galère pour en obtenir un. Lui n’a trouvé qu’à 1h15 du campus dans une famille pour son premier semestre ou sinon il faut « investir » dans une location dès juin-juillet.

Pour la viande, il a rigolé en disant que tout le monde sur le campus connaissant l’histoire du Français qui s’était fait contrôler avec une valise de raviolis au bœuf et s’était pris une amende sur la base du poids total des raviolis et non du bœuf ! Mais il m’a dit que personne ne l’avait rencontré et que lui ne s’était jamais fait contrôlé pour cela. D’ailleurs, il lui semble qu’on a le droit à un kilo de viande par voyage.

Pour le temps de travail, il m’a indiqué que c’était le sien, mais qu’il fallait compter un petit peu plus pour les étudiants qu’il avait côtoyés, plutôt 60/70 heures/semaine selon le niveau. Il a aussi indiqué que prendre un petit boulot de quelques heures sur le campus en première année était une mauvaise idée, car il faut trouver ses marques et surtout absolument réussir son premier semestre pour éviter la mise à niveau (redoublement).

Mais c’est pareil pour ses copains de lycée plus âgés qui ont intégré et réussi de grandes prépas (Parc et Ginette, pour l’X à la fin). C’est le travail régulier et intensif qui paye dans les deux cas, surtout dans les matières qu’on apprécie moins.
[/quote]

Merci beaucoup ! Les logements sont difficiles à trouver, par rapport à la prépa... Mon mari avait cherché un logement pour rester sur Lausanne la semaine (il y allait 5 fois/semaine avant le covid) mais a arreté les recherches avec le covid et le télétravail. Il n'avait rien trouvé qui n'était pas un taudis ou exhorbitant ! donc je pense qu'il faudra miser sur les résidences universitaires.
Pour la nourriture, je ne me fais pas de soucis.

Le temps de travail est certes le même que dans les prépas, mais la différence sera donc qu'en prépa, on est "forcés" de travailler à cause des échéances alors qu'à l'EPFL ou en médecine, on bosse peut etre le même nombre d'heures, mais sans personne pour forcer.

[quote=HeDumont post_id=<a href="tel:1065849">1065849</a> time=<a href="tel:1707157368">1707157368</a> user_id=83318]
Pour l’admission, depuis cette année il faut toujours la mention TB mais aussi 16/20 en maths et en physique (non compensatoire) à l’épreuve finale du bac, c’est pour essayer de limiter les admissions des Français.

Une consultation est en cours pour sept. 2025 pour mettre en place un numérus clausus à 3000 élèves en première année, avec inscription automatique des Suisses et des redoublants et le reliquat de places pour les étrangers sur la base d’un classement à partir des notes. D’après lui, c’est fait, pour la simple raison qu’il n’y a plus assez de salles et d’amphis, et plus assez de profs. La consultation est juste pour la forme. Cela divisera par deux environ le nombre de places pour les Français, et surtout l’admission en septembre 2024 ne sera pas reportable en 2025. Cela enlève la possibilité d’aller à l’EPFL en cas d’échec en prépa.
[/quote]

Mais est ce que si elle postule cette année, qu'elle est prise et qu'elle recandidate et rentre dans les nouvelles conditions, elle pourra être prise ? Dans le sens : s'il fait "juste" reremplir les nouvelles conditions, c'est une chose mais si refuser une fois nous élimine définitivement, elle ne postulera peut être pas cette année et attendra d'être plus mature.
[/quote]
Je ne sais pas. Je me renseigne auprès de cet élève. Quand je vous écris cela, c’est parce que l’admission sur classement et numérus clausus sera encore plus difficile en 2025 avec beaucoup moins d’amis étrangers que cette année où il faut un niveau minimum pour être admis, sans numérus clausus.

Après un nouvel échange avec cet étudiant de l’EPFL à propos de votre fille, il sera toujours possible de postuler à nouveau en 2025 mais avec les nouveaux critères du numerus clausus en défaveur des candidatures étrangères.

Il faut prendre en compte que si l’administration a simulé une baisse de 28% des candidatures étrangères avec in fine seulement 922 places attribuées, personne ne sait ce qu’il en sera vraiment en septembre 2025. En effet, de nombreux admis français à l’EPFL (90% des étrangers) faisait une année préparatoire en France avant de faire valoir leur admission avec une mention TB l’année suivante sans risque.

Ce sera beaucoup moins le cas en septembre 2024 avec les changements de règle 2025, mais dans des proportions que personne ne sait estimer et sur la base de +17% des admis français ces deux dernières années. Le nombre d’admis français pour la prochaine rentrée devrait être en proportion beaucoup plus important que +17%, tout en sachant que le nombre de places en deuxième année n’est pas extensible (pas de profs en nombre suffisant ni de salles de cours) et restera sensiblement le même.

Ils s’attendent donc à un nombre de redoublants beaucoup plus important en nombre en septembre 2025 (redoublants admis de droit comme les maturités suisses) qui viendront certainement limiter, peut-être même à bien moins de 500 places les primo-admis pour cette rentrée 2025, donc plutôt -50% que -28%.

La sélection 2025 se fera sur les meilleures notes en spécialité mathématiques et physique, donc tout dépendra du classement de votre fille parmi les candidats si elle retenait ce scénario.

Au delà, il m'a expliqué qu’il avait en fait intégré une bonne prépa lyonnaise, mais pas le TOP 10, refus Lazos et Parc (car seulement 4ème de sa classe et car les compétitions internationales en ingénièrie du club du lycée ne comptent pas dans le système français) mais qu’en raison du niveau trop faible en informatique, il s’était ravisé après trois semaines pour finalement aller à Lausanne.

Pour la maturité et l’autonomie, il est rentré à 17 ans à l’EPFL et m’a dit que si on se sent bien avec des copains plus âgés au lycée, cela sera pareil ensuite quel que soit le système EPFL ou CPGE.

Pour la réussite, il m’a expliqué que tout le monde devrait faire deux-trois semaines de prépa française pour l’excellente méthodologie de travail avant d’intégrer l’EPFL ! Il a validé un 5,46/6 en BA3 informatique.

Ensuite c’est le sérieux et la régularité du travail qui fait la différence à l’EPFL, mais aussi en prépa française d’ailleurs. Et aussi l’habitude de se fixer des objectifs. Avec son niveau de sportive de très haut niveau, votre fille doit être habituée à cela. À l’EPFL, c’est « simplement » aller en cours et faire ses séries hebdomadaires avec les assistants, prendre de retard.

Étant données ses notes, elle a largement le niveau, le reste c’est la motivation et le mental, comme dans le sport.

Sinon, il y a la semaine d’intégration « students4students » à l’EPFL, où se créent les groupes de travail par section, qu’il recommande fortement pour réussir le premier semestre avec un changement de rythme complet par rapport au lycée. Il regrette de n’avoir pu le faire car en prépa) et s’est senti un peu isolé en première année de ce fait.

Concernant la double formation ingénieur/médecine, il m’a indiqué qu’il semblait aussi y avoir des passerelles EPFL/UNIL avec la Harvard Medecine School dans les neurosciences à travers la fondation Bertarelli. À vérifier. Il y a aussi le Master NeuroX qui fait référence. À creuser peut-être pour vous.

En alternative, il m’a aussi évoqué une formation ingénieur/médecin qu’un copain lycéen avait envisagé sur Lyon avec l’école centrale.

Pour le reste, il indiquait que si votre fille était prise dans le top 10 CPGE, il fallait aussi réfléchir à en profiter (cf. ses trois semaines de méthodologie). De toute façon il faut travailler très intensément , lui à l’EPFL, comme ses anciens copains de club qui sont à l’X ou CS.

Avec humour de sa part : il y a un mur d’escalade et un ponton d’accès direct au lac à Lausanne, mais pas de centre équestre ou de couloir d’aviron comme à Palaiseau !

Pour information, entre 2018 et 2023 il y a eu 35% seulement de BA1 section SV validés >4/6.

Nous concernant, notre fils, le meilleur de sa classe en maths (19,76/20) et deuxième en physique (18,63/20) mais seulement 5ème (18,02/20 de moyenne générale) a finalisé son dossier d’admission à l’EPFL comme ses copains de club, en complément de ses vœux ParcouSup pour lesquels nous ne nous illusionnons pas trop. Mais peut-être aurons-nous une surprise dans le top 10, sait-on jamais !

Nous suivrons ensuite les conseils de cet étudiant à Lausanne, mais sans prendre le risque d’une rentrée en septembre 2025 avec le nouveau numerus clausus.

L’ironie est quand même que la tête de classe veut suivre vos pas et ne jure que par l’INSA-Lyon !

Je vous souhaite de trouver avec votre fille le cursus qui lui conviendra le mieux.
[/quote]

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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par HeDumont » 08 mars 2024 22:50

Désolé, visiblement il y a un souci pour envoyer mon message.

Je me permets donc de vous renvoyer ma réponse en vous laissant le soin de dispatcher mes retours à vos divers messages.

Bonne soirée.

+++++

Après un nouvel échange avec cet étudiant de l’EPFL à propos de votre fille, il sera toujours possible de postuler à nouveau en 2025 mais avec les nouveaux critères du numerus clausus en défaveur des candidatures étrangères.

Il faut prendre en compte que si l’administration a simulé une baisse de 28% des candidatures étrangères avec in fine seulement 922 places attribuées, personne ne sait ce qu’il en sera vraiment en septembre 2025. En effet, de nombreux admis français à l’EPFL (90% des étrangers) faisait une année préparatoire en France avant de faire valoir leur admission avec une mention TB l’année suivante sans risque.

Ce sera beaucoup moins le cas en septembre 2024 avec les changements de règle 2025, mais dans des proportions que personne ne sait estimer et sur la base de +17% des admis français ces deux dernières années. Le nombre d’admis français pour la prochaine rentrée devrait être en proportion beaucoup plus important que +17%, tout en sachant que le nombre de places en deuxième année n’est pas extensible (pas de profs en nombre suffisant ni de salles de cours) et restera sensiblement le même.

Ils s’attendent donc à un nombre de redoublants beaucoup plus important en nombre en septembre 2025 (redoublants admis de droit comme les maturités suisses) qui viendront certainement limiter, peut-être même à bien moins de 500 places les primo-admis pour cette rentrée 2025, donc plutôt -50% que -28%.

La sélection 2025 se fera sur les meilleures notes en spécialité mathématiques et physique, donc tout dépendra du classement de votre fille parmi les candidats si elle retenait ce scénario.

Au delà, il m'a expliqué qu’il avait en fait intégré une bonne prépa lyonnaise, mais pas le TOP 10, refus Lazos et Parc (car seulement 4ème de sa classe et car les compétitions internationales en ingénièrie du club du lycée ne comptent pas dans le système français) mais qu’en raison du niveau trop faible en informatique, il s’était ravisé après trois semaines pour finalement aller à Lausanne.

Pour la maturité et l’autonomie, il est rentré à 17 ans à l’EPFL et m’a dit que si on se sent bien avec des copains plus âgés au lycée, cela sera pareil ensuite quel que soit le système EPFL ou CPGE.

Pour la réussite, il m’a expliqué que tout le monde devrait faire deux-trois semaines de prépa française pour l’excellente méthodologie de travail avant d’intégrer l’EPFL ! Il a validé un 5,46/6 en BA3 informatique.

Ensuite c’est le sérieux et la régularité du travail qui fait la différence à l’EPFL, mais aussi en prépa française d’ailleurs. Et aussi l’habitude de se fixer des objectifs. Avec son niveau de sportive de très haut niveau, votre fille doit être habituée à cela. À l’EPFL, c’est « simplement » aller en cours et faire ses séries hebdomadaires avec les assistants, prendre de retard.

Étant données ses notes, elle a largement le niveau, le reste c’est la motivation et le mental, comme dans le sport.

Sinon, il y a la semaine d’intégration « students4students » à l’EPFL, où se créent les groupes de travail par section, qu’il recommande fortement pour réussir le premier semestre avec un changement de rythme complet par rapport au lycée. Il regrette de n’avoir pu le faire car en prépa) et s’est senti un peu isolé en première année de ce fait.

Concernant la double formation ingénieur/médecine, il m’a indiqué qu’il semblait aussi y avoir des passerelles EPFL/UNIL avec la Harvard Medecine School dans les neurosciences à travers la fondation Bertarelli. À vérifier. Il y a aussi le Master NeuroX qui fait référence. À creuser peut-être pour vous.

En alternative, il m’a aussi évoqué une formation ingénieur/médecin qu’un copain lycéen avait envisagé sur Lyon avec l’école centrale.

Pour le reste, il indiquait que si votre fille était prise dans le top 10 CPGE, il fallait aussi réfléchir à en profiter (cf. ses trois semaines de méthodologie). De toute façon il faut travailler très intensément , lui à l’EPFL, comme ses anciens copains de club qui sont à l’X ou CS.

Avec humour de sa part : il y a un mur d’escalade et un ponton d’accès direct au lac à Lausanne, mais pas de centre équestre ou de couloir d’aviron comme à Palaiseau !

Pour information, entre 2018 et 2023 il y a eu 35% seulement de BA1 section SV validés >4/6.

Nous concernant, notre fils, le meilleur de sa classe en maths (19,76/20) et deuxième en physique (18,63/20) mais seulement 5ème (18,02/20 de moyenne générale) a finalisé son dossier d’admission à l’EPFL comme ses copains de club, en complément de ses vœux ParcouSup pour lesquels nous ne nous illusionnons pas trop. Mais peut-être aurons-nous une surprise dans le top 10, sait-on jamais !

Nous suivrons ensuite les conseils de cet étudiant à Lausanne, mais sans prendre le risque d’une rentrée en septembre 2025 avec le nouveau numerus clausus.

L’ironie est quand même que la tête de classe veut suivre vos pas et ne jure que par l’INSA-Lyon !

Je vous souhaite de trouver avec votre fille le cursus qui lui conviendra le mieux.

PS : Message MP avec le texte du numerus clausus EPFL 2025.

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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par Jhac9 » 09 mars 2024 07:32

StressedMom a écrit :
08 févr. 2024 16:17

Ma reflexion sur l'EPFL (que je ne partage pas avec ma fille, elle hésite déjà avec 2 formations, n'en rajoutons pas) est la suivante : pourquoi s'embêter à faire une prépa (très sélective) pour peut être éventuellement avec un peu de chance et beaucoup de travail intégrer une école qui au final, est moins reconnue que l'EPFL (je parle de polytechnique ici, pas de l'ENS car c'est incomparable) ? J
Ce genre de raisonnement est biaisé parce que les écoles françaises sont toutes petites.
On fait une fixette sur l'X, en partie à cause des corps je pense, mais en dehors de cet aspect on peut faire une carrière remarquable en sortant d'une autre école du top ten.
Vu comme ça le niveau de sélectivité est sans doute du même ordre de grandeur entre l'EPFL et un groupe d'école représentant un effectif équivalent en proportion.

L'avantage des CPGE c'est qu'on peut retomber sur ses pieds si on a un peu surestimé ses capacités, ce qui est fréquent, le lycée français préparant plutôt mal à des études scientifiques.

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Re: Intérêt des prépas parisiennes?

Message par grenadine » 09 mars 2024 08:51

L'EPFL est sélective de la 1ère à la dernière année. Il est tout à fait possible de ne jamais décrocher le Master. Comme il est tout à fait possible que la 1ère année soit échouée car notre bac ne prépare pas à y entrer. Il faudra beaucoup travailler en autonomie et rattraper les cours non vus.

L'EPFL a une bonne visibilité internationale car c'est une fac ! Elle a donc plusieurs milliers d'étudiants (plus de 11 000) et non quelques centaines comme en France pour les écoles.

Les meilleures écoles françaises et probablement des écoles que vous ne connaissez pas valent largement (en terme de niveau en sortie) l'EPFL. Donc ce n'est pas juste X/ENS. Ces même élèves se voient ouvrir les portes des meilleurs facs américaines ou anglaises.

L'avantage de l'EPFL, c'est son campus et ses laboratoires. De gros investissements.
Si on sait ce qu'on veut y étudier, c'est une excellente option. Un peu chère vs prépa.
Mum :)
PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE

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