On ira voir le tutorat alors, merci
Jhac9 a écrit : ↑10 mars 2024 18:05
C'est préoccupant qu'un sujet qui n'est a priori pas un problème (elle n'envisage pas de s'inscrire en ethnologie, le dossier est très bon, elle aura plusieurs réponses positives) entraîne autant d'émotions négatives. Votre fille a-t-elle la possibilité d'en discuter avec un interlocuteur plus neutre ? Il y a de plus en plus de coach en orientation, ça peut être une bonne idée dans ce contexte.
C'est vrai qu'elle ne discute qu'avec des personnes biaisées : que ce soit ses profs, ses parents (et peut être ses amis?). Mais elle est allée voir la conseillère d'orientation du lycée il y a une semaine, et elle m'a dit qu'elle ne lui avait rien dit à part de bien y réfléchir

bah tiens donc comme si on n'y avait pas pensé.
drakstar64 a écrit : ↑10 mars 2024 18:19
Ne le prenez pas comme une provocation: choisir à pile ou face peut être une solution.
Quand il n'y a pas de mauvais choix, autant s'en remettre au hasard, cela lui enlèvera le poids des regrets et d'avoir dû choisir.
Aujourd'hui elle est saturée par les informations que vous lui avez apportées.
StressedMom déteint sur StressedGirl.
Il faut laisser décanter le sujet jusqu'aux 1er résultats de PS, et alors elle devra faire ses propres choix.
Je vous rassure (ou pas), l'hésitation date de la fin de la première, ce qui nous a d'abord étonné avec mon mari, elle qui ne jurait que par médecine. En fait, seulement quelques semaines après avoir choisi de continuer les maths. Je ne sais pas comment est son prof de maths, mais il est visiblement très persuasif ! Ou peut être qu'il lui a juste permis d'y voir plus clair...
Mais c'est sûr que toutes ces informations ne font que déculpler le stress. En fait, plus elle en sait et plus elle hésite je crois.
Le vrai problème ici est celui de la "vocation" : depuis que je me souviens, quand on enlève les rêves de chanteuse puis pilote de ligne au début du primaire, elle rêve d'être pédiatre. Pour autant, quand on lui demande pourquoi, elle est incapable de répondre... et elle soulève elle même le côté répétitif du métier (même si elle ne s'imagine pas le côté répétitif de la plupart des métiers) et son amour pour les maths. Je ne comprends pas grand hose, principalement parce qu'elle ne doit pas trop savoir elle-même.
vindilis a écrit : ↑10 mars 2024 19:28
w7exnd a écrit : ↑10 mars 2024 18:27
Moi je pense que si on hésite entre médecine et autre chose, il faut faire autre chose
La médecine, c'est une vocation...
J'ai l'impression que c'est surtout StressedMom qui a des doutes, moins sa fille ?
Pour les maths et la physique, elle en ferait certes à haute dose en prépa, mais après, c'est moins sûr...
On y revient. La vocation... comment la définir? quand je lui demande, elle me dit que ça dépend de la définition...
Les doutes, je les ai depuis quelques années (surtout depuis l'entrée au lycée) mais je ne les avait jamais partagé. Maintenant qu'elle les exprime, il est vrai que je les exprime, peut être un peu plus...
Je soupçonne néanmoins son père de la pousser vers médecine (il avait commencé avant d'immigrer), mais peut être que ça rééquilibre? ou au contraire ça la tiraille encore plus?? Allez savoir
vindilis a écrit : ↑10 mars 2024 19:28
Les meilleurs veulent LLG, Ginette etc, mais ce n'est pas forcément très rationnel. C'est un peu pour les mêmes raisons que les PASS choisissent de s'inscrire à une prépa privée très chère alors que le tutorat gratuit de leur fac fait aussi bien. On n'est pas sûr que ce soit vraiment utile, mais dans le doute, si on peut, on le fait.
Je n'ai pas l'impression que mon fils - qui a fait une prépa top 20 - soit un tel crack, pourtant il a réussi sans difficulté son objectif (avoir l'X) et en bossant certainement moins que s'il avait été à Ginette.
Oui c'est ça, mais est ce que l'humain est rationnel ? Et ces croyances ont probablement un fondement... néanmoins, comme on le dit, ce sont les exceptions qui confirment la règle
De toutes façons, les voeux étant entrés et les lettres presque finies, je pense que le sujet va se clore jusqu'en juin. Mais en cours, je sais qu'ils en parlent beaucoup, avec un peu tous les profs (dont ils sont parfois très proches visiblement), donc ça affinera peut être le projet...
Ce qu'il lui manque cruellement, ce sont des retours d'expérience de médecine : autant elle a pas mal d'ingénieurs dans la famille (qui ne renvoient pas une bonne image visiblement), autant on à 0 médecins. Et les quelques uns à qui elle a pu parler ne sont pas forcément très francs (j'imagine qu'ils ne cherchent pas à briser des carrières dans l'oeuf) et sont assez jeunes (donc peut être pas encore le ral-le-bol). Néanmoins, ils ont bien appuyé sur les années de sacrifice, et l'une sur la charge mentale constante une fois installé. Mais aucun stage, et ce n'est pas faute de demander...