violette38 a écrit : ↑23 juin 2024 09:37
InfoMum a écrit : ↑22 juin 2024 20:43
les 10 derniers de la classe ..
s'en sortent très bien arrivés en prepas
Quand on est parents d'élèves d'un modeste lycée rural, dans lequel aller en prépa est très loin d'être une évidence après la terminale, on découvre parfois un autre monde au détour d'un post
Pareil …. Et encore pire imaginer un lycée rural public ….
Je dois avouer que ça me laisse interrogative…. Il est évident qu’il y a nécessairement une différence de niveau dans ma petite ville de campagne entre le lycée privé et le public et donc une différence entre les classes sociales aussi car ne nous mettons pas le doigt dans l’œil les parents pouvant assumer de payer la scolarité en privé ont forcément les moyens !
La réciproque est fausse par contre. Pour moi le choix du public est une volonté, j’aurais pu financer le privé mais je n’adhère pas à l’élitisme… car c’est je crois ce dont il s’agit à mots couverts….
Je pense au fond de moi qu’un gamin qui réussi par exemple son bac cette année de la même manière que celui qui vient du privé (je parle du cas de ma commune et en connaissance de cause car j’ai fait le lycée public et le privé de ma ville !), finalement aura plus de mérite.
Alors bien sûr il n’intégrera pas la meilleure prépa … son potentiel en revanche n’est pas moindre.
Bref je suis sûrement naïve de croire en l’égalité des chances mais c’est ma philosophie
Privé-public dans le secondaire c'est du cas par cas et ça dépend de votre situation géographique et de la carte scolaire. Pour moi le choix doit rester factuel et propre à chacun et surtout pas dogmatique (ni imposé dans la mesure du possible).
En une génération, sur le peu d'établissements que je connais dans min coin, j'ai vu des situations s'inverser, en général au détriment du public.
C'est trop facile de militer pour le public si le lycée que vous attribue la carte scolaire n'est pas un lycée à problèmes et que votre enfant s'épanouit dans un contexte familial favorable.
Le coût de scolarité d'une institution sous contrat dans le secondaire se situe souvent à 100 € par mois sur 10 mois pour le premier de la fratrie (pour les suivants c'est souvent dégressif), plus autant pour la cantine qui est moins subventionnée que dans les établissements publics; on peut y aller en tant que boursier aussi il me semble; ce peut-être selon les cas un bon investissement à moindre frais accessible dès la classe moyenne basique (pas péjoratif) pour l'avenir de ses enfants si le public qui vous est assigné est "compliqué".
On n'a pas tous non plus des enfants parfaits en terme de scolarité.
Sur mes 3 qui sont devenus ingénieurs, malgré un contexte familial compliqué, un seul remplissait les cases du très bon élève, top 5-10 de sa promo de (bon) lycée sous contrat sans trop forcer. Mais il a quand même bloqué par la suite sur le volume de travail demandé en 2A de sa prépa.
Les 2 autres n'ont quand même pas pu déborder du cadre dans lequel leur institution les maintenait et ont acquis un niveau suffisant supérieur à celui qu'ils auraient eu dans le lycée public d'à côté (ils y avaient des copains et copines et donc quelques points de comparaison).
Ils n'ont aussi jamais eu de profs en grève ou en absence prolongée sans remplacement et les programmes de l'année ont toujours été vus entièrement.
Ils avaient de nombreux contrôles également, ce qui les entraîne un tant soit peu et empêche de jouer leur bulletin dans une matière sur un ou 2 DS ou IE par trimestre mais paradoxalement n'ont fait qu'un seul bac blanc au lieu de 2 (c'était avant la réforme Blanquer).
Chaque cas reste particulier...
