Déjà le fait que Henry IV ait des meilleurs résultats que Saint Louis est assez discutable. Globalement, ou plutôt statistiquement, oui, maintenant, de même que Condorcet (sauf que pour H4 il s'agit de la PC*), tu avouera que c'est plus facile de faire un bon pourcentage quand on a qu'une classe de PSI* là où Saint louis a des classes de PSI normales, et des classes étoilées par exemple.
Les deux sont clairement différents.
Le niveau des prépa est en relation directe avec le niveau des élèves qui y rentrent, maintenant, ce n'est pas pour autant que le 1er de Condorcet PSI* par exemple sera plus mauvais que par exemple le 2ème ou 3ème de LLG. Le niveau des élèves en prépa a beau être pas mal homogénéisé par la sélection à l'entrée, tu as toujours une inconnue non négligeable qui est liée au fait que, et heureusement que c'est le cas, des élèves peuvent progresser entre la terminale et la sup, et sans doute aussi entre la sup et la spé. De même qu'il y a quand même une sélection géographique non négligeable qui se fait et qui veut qu'il vaut mieux être à 15 minutes de Condorcet qu'à 45 minutes entrecoupées de 3 changements de metro/RER de LLG...
Donc pour certains élèves, notamment des élèves qui marcheraient "un peu trop à l'égo" cela peut être une chance de se retrouver dans une prépa qui soit "bonne mais sans plus" (Par exemple entre Hoche et Janson en PSI, il n'y a rien qui n'empêche un élève de Janson en PSI* d'avoir l'X) parce que ça leur permet de garder une confiance en eux qu'ils perdraient s'ils étaient en queue de classe, ce qui pourrait les pousser à se décourager et par conséquent à avoir des résultats moins bons que ceux qu'ils auraient pu avoir, mais sans pour autant se fermer des portes. Après ça dépend complètement de la personnalité des élèves. De toute façon en général, au final, APB nous donne une prépa a peu près adaptée à notre niveau de sortie de terminale, ensuite, à nous d'en tirer le meilleur, le seul problème pouvant parfois être les profs.
Edit:
@ V@J => En effet tout le problème revient à savoir si on se place dans le cas particulier ou dans le cas statistique. En l'occurence il est évident que je me place bien dans le cas particulier. Mais comme dirait notre bon ami de l'année, le particulier n'est pas si négligeable que ça. ("C'est en poussant à l'extrême le particulier, que bien souvent, on touche au général"... Argsh, vade retro Leiris...

). Et le fait que des élèves, à niveau équivalent au lycée s'en sortent mieux en classe préparatoire que d'autre, n'est pas vraiment isolé). Après c'est vrai que c'est pas pour rien que la moyenne des élèves qui entrent à l'X au bac est à 17.
Mais ce que je voulais dire pour résumer, c'est que ce n'est pas forcément parcequ'on est mauvais ou bon au lycée qu'on sera bon ou mauvais en prépa.