Arts et Métiers 2015

Les questions sur les écoles d'ingénieurs et autres.

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Re: Arts et Métiers 2015

Message par piroud » 07 sept. 2015 19:08

paname75 a écrit :Les autres écoles à formation dite généraliste demandent-elle d'office un équipement de sécurité ? Ou bien seulement en cas de nécessité ?

Je supose que celui qui vient à Supélec ou ENSE3 pour l'Energie n'aura pas à se procurer cet équipement, contrairement à celui qui vient à l'ENSAM pour l'Energie ?
j'ai du mal a voir le sens de ta question
mais j'espere pour leurs eleves que ces ecoles demandent les equipements de securites necessaires lorqu'ils ont des TPs en laboratoire ou atelier
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arreuh

Re: Arts et Métiers 2015

Message par arreuh » 07 sept. 2015 21:41

piroud a écrit :
paname75 a écrit :Les autres écoles à formation dite généraliste demandent-elle d'office un équipement de sécurité ? Ou bien seulement en cas de nécessité ?

Je supose que celui qui vient à Supélec ou ENSE3 pour l'Energie n'aura pas à se procurer cet équipement, contrairement à celui qui vient à l'ENSAM pour l'Energie ?
j'ai du mal a voir le sens de ta question
mais j'espere pour leurs eleves que ces ecoles demandent les equipements de securites necessaires lorqu'ils ont des TPs en laboratoire ou atelier
Les équipements de sécurité nécessaires sur des bancs moteurs à but éducatif et des machines industrielles de type éducatif ne sont pas les mêmes. On comprendra bien qu'à supélec les chaussures de sécu ne seront pas nécessaires.
De plus, en quoi porter des équipements de sécu est signe d'infériorité. A mon humble avis, c'est ne jamais en porter, ne jamais produire quoique ce soit tout au long de sa carrière qui est signe d'une certaine inutilité... C'est bien beau de jouer avec les richesses des autres.

arreuh

Re: Arts et Métiers 2015

Message par arreuh » 07 sept. 2015 22:29

corderaide a écrit :Paname cherche juste à retourner ton job dans tous les sens pour justifier le fait que ton début de carrière est un échec. Rien d'autre.

Il a viré en mode hornet-pourri "je classe tout", c'est désolant. Au moins avant c'était amusant.
Ce que j'aimerai savoir c'est quelle école a t-il fait?
Et si c'est en dessous de l'X je me réserve le droit de gentiment me foutre de lui :mrgreen: ... HEC comprise bien entendu. C'est ce genre de comportement désagréable au possible à considérer en vieil aristo bon à décapiter qu'une trace de bronzage est signe de bassesse qui me surprend un peu !
Quant-à mon job, je ne vois pas en quoi on peut le rabaisser, je vais surement faire une thèse l'an prochain tout en continuant à bosser (et c'est le meilleur moyen d'avoir les grosses machines pour simuler les séismes ^^) et je m'éclate comme jamais à découvrir le monde des travaux publics. Et puis que ce soit dit, à supélec ce ne sont ni les meilleurs, ni les plus sociables mais souvent les plus arrogants qui partent en conseil et finance, pensant souvent combler leur frustration sexuelle avec quelque tapins qu'ils ramasseront à macao...

arreuh

Re: Arts et Métiers 2015

Message par arreuh » 07 sept. 2015 23:43

Ce qui expliquerait peut être la frustration vis à vis de supélec et sa propre peur à ne pas gagner d'entrée 50k net par an.
Ma copine a un "ami" en médecine qui crachait sur tout ceux qui n'étaient pas dans les mille premiers aux ECN (concours national permettant de dispatcher les étudiants dans les différentes villes et spécialités). Maintenant qu'il a fini 3300 à ce concours, il crache sur tout ceux qui finirent mieux classés mais ne veulent pas à tout prix faire de privé ou de chirurgie esthétique. Dans un même temps, il a une peur bleue de partir à Nancy et ainsi quitter Strasbourg... Donc en plus d'être con, il est peureux et maintenant (bien que ce fut surement le cas avant) très frustré. Quid de paname?
Ca expliquerait au passage l'antipathie de paname envers les arts, école qu'il juge inférieure (à je ne sais quoi) mais qui demeure éventuellement plus "prestigieuse" que son école.

Pater

Re: Arts et Métiers 2015

Message par Pater » 07 sept. 2015 23:50

C est son fils qui a fait une école d'info/élec sur ses conseils sans décrocher le DD espéré... d où l'amertume/acrimonie
D'ailleurs pour rebondir sur le joli début de carrière d'Arreuh je crois me souvenir que l'ancien boss du CalTech était un ensam parti étudier les risques sismiques dans la silicon valley...

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Re: Arts et Métiers 2015

Message par LaMouette » 08 sept. 2015 07:18

arreuh a écrit :Quant-à mon job, je ne vois pas en quoi on peut le rabaisser, je vais surement faire une thèse l'an prochain tout en continuant à bosser (et c'est le meilleur moyen d'avoir les grosses machines pour simuler les séismes ^^) et je m'éclate comme jamais à découvrir le monde des travaux publics. Et puis que ce soit dit, à supélec ce ne sont ni les meilleurs, ni les plus sociables mais souvent les plus arrogants qui partent en conseil et finance, pensant souvent combler leur frustration sexuelle avec quelque tapins qu'ils ramasseront à macao...
Attention, selon paname :

- il y a thèse et thèse. Il y a la thèse bien payée dans un établissement renommé avec un chercheur prestilol, et il y a la thèse dans un laboratoire au fin fond de la creuse où tu ne feras jamais rien de ta vie.
- en plus toi tu dois continuer à bosser en même temps = ça ressemble à de l'apprentissage = on peut faire un CAP en apprentissage aussi = c'est pas prestigieux du tout ça !
- séisme = géologie = pas le premier choix des BCPST = fond du classement de l'agro = vraiment nul
- machine = ouvrier = nul aussi

- en plus (c'est très important ça !) même avec un bac+8 tu vas probablement travailler à moins de 500 mètres de gens qui n'ont qu'un bac+3, et si ça se trouve tu ne seras même pas leur chef. Grand échec.

Donc avec ton parcours il va juste en déduire que c'est tout pourri :D.

Et maintenant grâce à toi et à ton explication, la frustration sexuelle va devenir prestigieuse !
Faidherbe, Mines d'Alès, IIT Kanpur (Inde) - Aerospace

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Re: Arts et Métiers 2015

Message par paname75 » 08 sept. 2015 07:39

Paname cherche juste à retourner ton job dans tous les sens pour justifier le fait que ton début de carrière est un échec. Rien d'autre.
Ben non, au contraire.

C'est un succès:

- le job est innacessible à un Bac+3
- c'est une grosse boite
- une partie du temps prévue à l'étranger
- une très forte technicité

Ok, ce n'est pas le secteur finance-banque-assurance ni le secteur public-parapublic.

Dans ce cas, là ce serait un énorme succès, là c'est "juste" un très beau succès. :D



Paname
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Piroud
j'ai du mal a voir le sens de ta question
mais j'espere pour leurs eleves que ces ecoles demandent les equipements de securites necessaires lorqu'ils ont des TPs en laboratoire ou atelier
Il y a beaucoup d'école d'ingé en France et le but de ce forum est, à mon avis, et entre autre d'aider à s'y retrouver.

Le mot "généraliste" pose un problème puisque son sens varie constament.

L'idée qu'il faut être factuel me plait.

L'obligation ou non d'une tenue de sécurité est factuelle, c'est une information importante et factuelle à vraiment obtenir pour chaque école de la liste de voeux.


- il y a thèse et thèse.
Tout à fait , de la même façon qu'on classe les écoles:

- on peut classer les jobs avec pondération façon l'étudiant (j'en profite au passage pour affecter 50% de la pondération au critère Bac+3)

- on peut aussi classer les thèses

Là, j'ai plus de mal :oops: à trouver des critères et une pondération

C'est sur qu'entre une thèse à l'EPFL à 4000E à connotation R&D et une thèse à 500 accadémiquue dans une fac sans espoir de recrutement, c'est le jour et la nuit.

Entre les deux , la thèse CIFRE.

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Re: Arts et Métiers 2015

Message par piroud » 08 sept. 2015 09:31

paname75 a écrit :Les autres écoles à formation dite généraliste demandent-elle d'office un équipement de sécurité ? Ou bien seulement en cas de nécessité ?

Je supose que celui qui vient à Supélec ou ENSE3 pour l'Energie n'aura pas à se procurer cet équipement, contrairement à celui qui vient à l'ENSAM pour l'Energie ?
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mais j'espere pour leurs eleves que ces ecoles demandent les equipements de securites necessaires lorqu'ils ont des TPs en laboratoire ou atelier
Il y a beaucoup d'école d'ingé en France et le but de ce forum est, à mon avis, et entre autre d'aider à s'y retrouver.

Le mot "généraliste" pose un problème puisque son sens varie constament.

L'idée qu'il faut être factuel me plait.

L'obligation ou non d'une tenue de sécurité est factuelle, c'est une information importante et factuelle à vraiment obtenir pour chaque école de la liste de voeux.
l'information importante et factuelle, c'est qu'aux Arts, les eleves font des TPs et des projets sur des machines industrielles, pas qu'il faut une tenue de securite (ca c'est une consequence)
J.Piroud
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Re: Arts et Métiers 2015

Message par paname75 » 08 sept. 2015 09:57

l'information importante et factuelle, c'est qu'aux Arts, les eleves font des TPs et des projets sur des machines industrielles, pas qu'il faut une tenue de securite (ca c'est une consequence)
C'est juste.

De là on peut en déduire que dans certaines écoles, des éléves (ou tous les élèves) ne font pas de TPs ni des projets sur des machines industrielles.

Reste à savoir quelles écoles.

Diogene

L'automne et ses marroniers

Message par Diogene » 28 oct. 2015 13:11

Bizutage : « Certains chefs d’établissement ferment les yeux »

Le Monde.fr | 28.10.2015 à 10h00 • Mis à jour le 28.10.2015 à 11h18 | Propos recueillis par Laura Buratti

Le bizutage a beau être puni par la loi depuis 1998, il perdure parfois dans certaines universités et grandes écoles sous le couvert de "week-ends d'intégration".
Interdit et puni par la loi depuis 1998, le bizutage n’a pas pour autant disparu. A l’occasion de la sortie de la fiction interactive Wei or die, bienvenue dans l’enfer d’un week-end d’intégration, la présidente du Comité national contre le bizutage (CNCB), Marie-France Henry, dresse un premier bilan des dérapages signalés depuis la rentrée, période propice à ces pratiques. Elle revient aussi sur les moyens de lutter contre les pratiques humiliantes et dégradantes.

Le bizutage est-il en diminution ? Quels sont les établissements touchés ?

C’est très difficile d’appréhender le phénomène, mais globalement, il semble stable. Entre les témoignages d’étudiants que nous avons reçus et les récits dans la presse, nous avons décompté une dizaine de cas depuis la rentrée.

Il faut savoir que le bizutage n’est pas cantonné aux grandes écoles et aux facs de médecine, cela peut arriver dans n’importe quelle formation. Les cas les plus graves se déroulent tout de même souvent en écoles d’ingénieurs ou en écoles de commerce. L’internat, de par son cadre, est un lieu favorable au bizutage, notamment à connotation sexuelle.

Quels types de cas ont-ils été signalés ces dernières semaines ?

Nous avons reçu un long message d’une étudiante des Arts et métiers ParisTech (ex-ENSAM), qui dénonce des pressions psychologiques. C’est un vrai lavage de cerveau que les anciens font subir aux nouveaux : privations de sommeil et de nourriture, textes à apprendre par cœur, etc.

Le cas de cette école est assez emblématique, parce que cela fait des années que cela dure. L’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche a pourtant exigé que ces pratiques cessent, dans un rapport de février 2015. L’établissement a pris des engagements, mais ce témoignage semble montrer que rien ne change.

Autre exemple : un élève d’une école de commerce parisienne nous a signalé avoir été bizuté, privé de sommeil et copieusement insulté. La nuit suivante, une étudiante l’a de nouveau réveillé et abreuvé d’insultes avant de lui jeter un verre d’alcool au visage. Le jeune homme a perdu son sang-froid. Il dit avoir tenté d’attraper la jeune fille au col, la faisant tomber. Elle affirme de son côté qu’il a essayé de l’étrangler. Lui est passé en conseil de discipline, tandis qu’elle a bénéficié d’une aide psychologique.

En quoi ces exemples sont-ils symptomatiques ?

Cela démontre clairement que certains chefs d’établissement préfèrent fermer les yeux que de s’attaquer au problème. Quand on les interroge, ils prétendent qu’ils ne sont pas responsables, ils minimisent les faits ou parlent carrément d’accident.

Lorsqu’il y a eu un mort à l’école Centrale en 2005, l’école a nié son implication. À l’Edhec de Lille, en 2013, quand un garçon qui avait été forcé d’ingurgiter de grandes quantités d’alcool s’est blessé en tombant par la fenêtre, l’école s’est déchargée de sa responsabilité. Il faudrait que la justice aille jusqu’à mettre en examen les chefs d’établissement pour qu’ils ouvrent les yeux et que les choses changent.

Cette année, il est devenu obligatoire pour les établissements de mentionner, dans leur règlement intérieur, les sanctions disciplinaires pour des faits de bizutage. L’académie de Strasbourg, de son côté, met en place un numéro vert pour les victimes. Ces mesures sont-elles efficaces ?

Cela fait des années que le CNCB réclamait cette inscription dans le règlement intérieur. Quand l’école dit clairement « vous risquez six mois d’emprisonnement, 7 500 euros d’amende, une inscription au casier judiciaire et un renvoi de l’établissement », c’est très dissuasif.

Quand aux numéros verts, l’expérience montre qu’ils ne sont pas très efficaces. Ils ne sont souvent accessibles qu’aux heures de bureau. Or, ce n’est pas forcément en journée que les étudiants ou leurs parents peuvent ou ont envie de parler. C’est pour cela qu’à l’association, nous donnons nos numéros de portables et sommes joignables presque à toute heure.

Existe-t-il cependant des établissements « bons élèves » en la matière ?

Oui, il y en a, heureusement ! Cette année par exemple, j’ai reçu un SMS un soir disant « Je suis bizuté, je ne sais pas quoi faire ». En menant l’enquête, nous avons découvert que des anciens élèves battaient les nouveaux, à coups de poings et de pieds, dans l’internat d’un lycée accueillant de jeunes sportifs de haut niveau.

Nous avons contacté l’établissement qui, après une courte phase de déni, a pris le problème à bras-le-corps. L’équipe pédagogique a réuni la victime, les auteurs et les familles pour tirer cette histoire au clair. Les six responsables ont été immédiatement exclus. C’est un signal très fort de la part d’un établissement. Et la preuve que l’on peut agir pour lutter contre le bizutage.

Quelles sont les mesures qui fonctionnent ?

Le plus efficace est de faire de la pédagogie au cœur des écoles. Expliquer aux étudiants et aux encadrants ce qu’est le bizutage : porter atteinte à la dignité d’une personne, qu’elle soit consentante ou non.

On sait que les victimes ont des difficultés à s’opposer, du fait de la pression de groupe. L’argument de « personne ne s’est plaint », que beaucoup d’étudiants brandissent, ne tient pas : si les victimes ont beaucoup de mal à parler, c’est par crainte. Des rumeurs courent, disant par exemple que ceux qui parlent seront exclus de l’annuaire des anciens élèves. Il y a la peur de ne pas trouver du travail, ou qu’une vraie chasse à l’homme s’organise.


On entend parfois qu’il est plus efficace pour les victimes de porter plainte pour violences que pour bizutage, est-ce vrai ?

C’était vrai il y a un temps, car s’il est facile de faire reconnaître juridiquement qu’il y a eu des violences, c’est plus difficile de démontrer le bizutage en tant que tel. Mais le traitement judiciaire des cas de bizutage a beaucoup progressé. On n’entend plus de juges dire qu’ils préfèrent courir après les délinquants qu’après des étudiants. Entre 2010 et 2013, d’après les chiffres que nous fournit le ministère de la justice, il y a eu vingt-huit condamnations concernant des faits de bizutage. Les sanctions ne sont plus seulement symboliques : cinq d’entre elles incluaient des peines de prison avec sursis.

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