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Nicolas G a écrit : ↑

29 sept. 2017 22:15

...
Du coup je reste motivé par la recherche, peut-être que c'est concurrentiel mais j'ose espérer que ça soit pas exactement le même état d'esprit. J'ai eu pas mal de retours sur des entretiens/recrutements et ça se passait quand même mieux. J'ai quand même l'impression que quand on sort d'écoles correctes, dans certains secteurs (comme le conseil) les entreprises sont quand même assez intéressées, ça inverse pas complètement le rapport de force mais ça équilibre un peu, pas comme là où les gens ont vraiment besoin d'un emploi et les recruteurs jouent sur ça pour leur faire presque tout accepter.

A mon avis, il y aura des gens comme ça partout et donc un risque d'avoir un recrutement un peu dans le genre dans tous les domaines.

Je reprécise, quand je dis dans le genre c'est pas un truc exactement pareil.
Ce qui peut être reproduit couramment à un niveau ingénieur c'est d'avoir des recruteurs directifs, qui te mettent la pression par leur simple manière d'être (naturelle pour eux, ils ne jouent pas forcément un rôle). Perso j'appelle ça des Jean-Denis (obligé d'inventer en prénom en Jean à défaut d'une meilleure solution). Les Jean-Denis se considèrent entre eux comme des gens normaux.
Donc si tu es toi même un Jean-Denis, tu pourrais entrer de manière totalement naturelle dans une entreprise du genre et t'y épanouir. Ou bien entrer dans une entreprise normale et pourrir la vie de tout le monde

Qui me dit que tu n'es pas un Jean-Denis ?

Ah mais j'ai du mal à me juger j'en suis peut-être un, je ne réfute pas

C'est assez chaotique. Il est bien difficile de déterminer la fréquence de ces entretiens étant donné qu'on postule tous pour des postes spécialisés et que les méthodes de recrutement diffèrent selon chaque poste. Là en l'occurrence on cherche un commercial donc la mise sous pression ne me surprend pas (bah oui des clients en mode vénère parce que tu les déranges, il y en a une pléthore...), mais la méthode de critique de groupe me semble abusive, car elle conduit à se demander si l'on doit descendre l'autre pour avoir le poste ou bien ne pas le faire mais en même temps ne pas se valoriser soi-même. Et tout cela pour un poste dont le fixe est au SMIC... si encore c'était pour un bon salaire je pourrais le comprendre.

J'ai déjà eu des entretiens avec beaucoup de pressions du genre tout de même. Si pour certains postes c'était honnête, pour d'autres c'était relativement incompréhensible, car les postes en question ne nécessitaient pas d'être capable de réagir rapidement à la pression. Sauf que j'ai la chance d'avoir un marché du travail où on manque de profils compétents, donc on s'en sort bien finalement.

Bref, on finit par savoir ce que veulent les RH et on imite en fonction.
Et c'est pour cela que je me suis fait recruter par la boîte qui n'a pas inclus ses RH dans le processus de recrutement

Comment est-ce que les recruteurs perçoivent les bonnes écoles sur les CV ?

Je veux dire, dans les domaines normaux, càd hormis les domaines où avoir fait une A+ ingé ou commerce est un prérequis absolu.

Quels sont les avantages apportés ?
Perso je sais bien ce que j'en pense, si je dois recruter un mec, mais je ne suis pas du tout représentatif du recruteur moyen.

Notion de maximum relatif (édit - ou : maximum local).

édit - je précise ma pensée : l'école peut être dans une niche économique, et être la meilleure de son domaine, battant à plate couture toutes les autres dans son domaine, sans avoir trop besoin d'aller chercher des A+

Jay Olsen a écrit : ↑

10 oct. 2017 18:57

Comment est-ce que les recruteurs perçoivent les bonnes écoles sur les CV ?

Je veux dire, dans les domaines normaux, càd hormis les domaines où avoir fait une A+ ingé ou commerce est un prérequis absolu.

Quels sont les avantages apportés ?
Perso je sais bien ce que j'en pense, si je dois recruter un mec, mais je ne suis pas du tout représentatif du recruteur moyen.

Cf. Messenger. J'ai un ami qui sort de l'EPMI embauché à un meilleur salaire que toi

Le fait d'avoir fait une école ne te déroule pas automatiquement le tapis mais si tu sais utiliser ton école à bon escient, alors tu peux monter assez facilement et rapidement.

Si un simple nom d'école te permet de t'intégrer un réseau (fondé par les actions potentielles dans les écoles, les anniversaires d'écoles et au travail bien évidemment) dans lequel tu peux recevoir des propositions d'emploi, des conseils ou des recommandations diverses, pourquoi pas. Mais un nom d'école... comment te dire que dans dix ans ton école tout le monde s'en fout...

Puis si un jour tu fais un MBA par exemple, l'école te sera certes intéressante sur le court ou le moyen terme, mais sur le long terme c'est ce que tu en auras fait (postes de direction, réseau...) qui intéressera des éventuels recruteurs.

Adolorante a écrit : ↑

11 oct. 2017 10:09

Jay Olsen a écrit : ↑

10 oct. 2017 18:57

Comment est-ce que les recruteurs perçoivent les bonnes écoles sur les CV ?

Je veux dire, dans les domaines normaux, càd hormis les domaines où avoir fait une A+ ingé ou commerce est un prérequis absolu.

Quels sont les avantages apportés ?
Perso je sais bien ce que j'en pense, si je dois recruter un mec, mais je ne suis pas du tout représentatif du recruteur moyen.

Cf. Messenger. J'ai un ami qui sort de l'EPMI embauché à un meilleur salaire que toi

Le fait d'avoir fait une école ne te déroule pas automatiquement le tapis mais si tu sais utiliser ton école à bon escient, alors tu peux monter assez facilement et rapidement.

Si un simple nom d'école te permet de t'intégrer un réseau (fondé par les actions potentielles dans les écoles, les anniversaires d'écoles et au travail bien évidemment) dans lequel tu peux recevoir des propositions d'emploi, des conseils ou des recommandations diverses, pourquoi pas. Mais un nom d'école... comment te dire que dans dix ans ton école tout le monde s'en fout...

Puis si un jour tu fais un MBA par exemple, l'école te sera certes intéressante sur le court ou le moyen terme, mais sur le long terme c'est ce que tu en auras fait (postes de direction, réseau...) qui intéressera des éventuels recruteurs.

Il bosse dans quel domaine ? :p
Au cas où, je viens de rejoindre une vraie boite, donc mon salaire a fait un petit bond de 20-25% (suivant la valeur de la P/I, qui sera >>0)
J'atteins voire dépasse la moyenne annoncée par mon école pour les ingés de 1 an d'xp en France, ce qui est pas mal du tout vu d'où je partais

Tu penses qu'on peut obtenir un poste de manager (car en France, c'est ça que ça veut dire "monter") rien qu'avec son réseau ?

Dans mon cas perso, je suis chez le n°2 mondial de l'aéronautique (groupe de dizaines de milliers de personne), donc j'imagine que les qualités attendues et compétences requises pour monter sont radicalement différentes d'autres domaines.. notamment l'informatique ou encore la startup.

Mais mon objectif de vie n'est certainement pas de "devenir manager" Ni même de "gagner de l'argent"

Jay Olsen a écrit : ↑

11 oct. 2017 19:02

Il bosse dans quel domaine ? :p

En sécurité informatique (oui ça paie bien).

Jay Olsen a écrit : ↑

11 oct. 2017 19:02

Tu penses qu'on peut obtenir un poste de manager (car en France, c'est ça que ça veut dire "monter") rien qu'avec son réseau ?

Oui, on "peut". Mais il faut encore comprendre ce qu'est un réseau et la manière dont un réseau se construit.
Par exemple, un ancien collègue avec lequel tu as travaillé pendant deux ou trois ans peut parfaitement te proposer un poste de manager. En revanche, un vague camarade de promo, c'est plus compliqué...
À un certain niveau, c'est même pour une grande part du réseau. Tu vois beaucoup d'annonces pour des postes de directeur technique ou de directeur financier ?

La période actuelle montre que les jeunes ne sont pas les seuls à avoir des interrogations sur le salariat, les seniors de plus de 45 ans eux aussi :
http://association.centraliens.net/even ... 10/19/2375

Travailler autrement ... uh uh

Me rappelle un vioeux dialogue de http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 30448.html

- le père : "et il fait quoi ce jeune homme"
- la fille : " consultant indépendant"
- le père, à la cantonnade : "ça c'est un nom de code pour chômeur"